Les hommages du chef d’orchestre Jacob Desvarieux du groupe artistique Kassav’ continuent à décrire la dimension de l’homme. Le célèbre animateur de la Radio France internationale, Claudy Siar n’est pas en reste, lors du journal d’Afrique d’hier soir sur la France24.
Selon lui, le défunt artiste était un homme extraordinaire. « Je l’aimais profondément. Et sa disparition m’affecte énormément… cet homme à tellement donné et reçu, il le disait à chaque fois », a confié Claudy Siar.
Puis de poursuivre que ce dernier était très virtuose. « Lorsqu’on entendait le rythme de Jacob sur un titre, on s’est rendait compte immédiatement que c’était Jacob qui jouait. Et, si quelqu’un tentait de l’imiter, la différence était claire dès le départ. Il a été vraiment un virtuose de la guitare. Ce n’est pas un petit guitariste. »
Puis de poursuivre que ce dernier était très virtuose. « Lorsqu’on entendait le rythme de Jacob sur un titre, on s’est rendait compte immédiatement que c’était Jacob qui jouait. Et, si quelqu’un tentait de l’imiter, la différence était claire dès le départ. Il a été vraiment un virtuose de la guitare. Ce n’est pas un petit guitariste. »
Concernant le genre musical zouk, l’animateur a indiqué Bob Marley, a popularisé le reggae, mais qu’il ne l’a pas inventé. « Les membres de Kassav’ ont inventé une musique et cette musique tout le monde s’est engouffré. C’est l’affirmation de l’identité, l’affirmation d’un peuple qui a subi toutes les affres de l’histoires que l’on connaît : l’esclavage et la colonisation. Et Jacob savait en parler avec des mots simples », a-t-il souligné.
Quant au lien entre l’Afrique et les Antilles, il a fait remarquer que le travail de la négritude d’Aimé Césaire était de rapprocher l’Afrique de ses Diasporas. « Kassav’ vient faire le même travail. Jacob Desvarieu n’hésitait pas comme étant un africain de la caraïbe et que pour lui, il n’y avait pas de questionnement sur son africanité. Il suffisait de le regarder pour savoir qui il était. Le travail qu’a fait Kassav’, c’est un travail extraordinaire pour réparer, panser les blessures du passé et passé à autre chose », a conclu Claudy Siar.
Bosm pour Billetdujour.com