Il est 7 heures du matin. Nous sommes au carrefour de Bambéto.
Jeunes, femmes, vieillards, jeunes, commerçants, ouvriers, étudiants, élèves, fonctionnaires, chômeurs se sont donnés rendez-vous en ce lieu. Tous veulent rallier soit le marché de Madina où la commune de Kaloum, centre administratif et d’affaires. 
Chaque matin, à l’instar des autres arrêts, Enco5-Bambéto, Centre-Émetteur accueille un monde fou.
Le carrefour , c’est  autre chose. A 8 heures déjà les quelques taxis et minibus sont pris d’assaut par les passagers. Dans les bus, les places étant insuffisantes, vous êtes tenus de vous arrêter. Et cela sur de longues distances. Ici, c’est le premier sur la balle. Pour trouver de la place, il faut être vigilant, rapide et fort, je dis fort. Tout le monde est confondu à l’embarquement. La technique, c’est de savoir très  bien tenir la portière du véhicule jusqu’à l’embarquement. Mais parfois, ceux qui sont moins endurants font recours aux plus forts moyenant un billet de franc guinéen.  C’est  ça Bambé aussi pour les habitués.
Autre difficulté, c’est de voir les bus, Soguitrans passés  et le peu qu’on voit, viennent plein de passagers.

Selon plusieurs observateurs, il est beaucoup plus difficile d’avoir un taxi à Bambéto que dans les autres zones de Conakry.   » Ce n’est pas un point de départ.  Les véhicules quittent vers la Cimenterie ou Kipé déjà  remplis et il y a aussi moins de bus », a dit Aliou Bah , citoyen résident à Koloma1.

Qu’à cela ne tienne  pour le moment,  les citoyens ne peuvent que garder leur mal en patience surtout que la zone est qualifiée  être une bastion de l’opposition.

Pauvre de vous!