Le président de l’Ordre national des médecins de Guinée, Pr Hassan Bah se dit choquer suite au décès au Tunis/Tunisie du jeune M’mah Sylla. Pour rappel, cette dernière aurait été violée dans une clinique située en haute banlieue de la ville de Conakry par des médecins qui étaient censés la soigner.  

« On est très choqué par non seulement la mort, mais aussi par le fait que c’est tout le corp médical qui a pris un coup »,  a déploré le président de l’Ordre national des médecins de Guinée.

Il a par ailleurs fait remarquer, que les présumés violeurs de la défunte M’mah Sylla ne doivent pas être présentés comme étant des médecins mais plutôt des délinquants sexuels. « Jusqu’à preuve de contraire, il s’agit des personnes, même si elles ont des diplômes, mais ils ne sont pas inscrits au niveau de l’Ordre national des médecins de Guinée. Et donc, il ne s’agit pas des médecins, il s’agit des délinquants sexuels », a-t-il fulminé.

Interrogé sur l’inertie de l’Ordre national des médecins de Guinée, le médecin légiste de souligner qu’il n’appartient pas à l’Ordre national de reglémenter l’exercice de la profession médicale: l’Ordre est un organe consultatif, sous la tutelle du ministère de la Santé. Nous sommes comme un conseiller. Dans tous les pays, il appartient à l’Etat d’organiser le fonctionnement des structures décentralisées de la médecine », a indiqué le Pr Bah.
Dans la même veine, il a fait savoir que les médecins qui sont installés en privé sont regis par le ministère de la Santé. « Il y a une Inspection générale du ministère de la Santé qui surveille l’exercice de la profession médicale au niveau du secteur privé et qui fait des rapports. Elle a la possibilité de fermer les cliniques privées. Ce n’est pas le rôle de l’Ordre des médecins. C’est pendant l’installation de des médecins que le ministère de la Santé demande notre avis consultatif », a-t-il laissé entendre.
Vivement que des structures de l’Etat leur rôle régalien pour le bien du Guinéen lambda.
Smkal pour Billetdujour.com