C’est un rapport produit par le Conseil national des organisations de la société civile de Guinée et de l’Observatoire citoyen de la gouvernance et de la redevabilité, OCGR. Il a été rendu public ce mercredi à la maison de la presse. Son contenu fait afférent aux opérateurs de déguerpissement dans le grand Conakry.

Pour le Chargé d’études et de recherches à l’OCGR, Aboubacar Camara principalement 29% de magasins/boutiques ont été démolis; kiosques/conteneurs 32%; salon de coiffures 6%; restaurants/gargots 7% et maisons 21%. Ce qui dénote, précise l’activiste de la gravité de l’impact des opérations du point de vue socio-économique.

Dans la même veine, il a laissé entendre que le coût estimatif des biens démolis ressort un montant minimal de 1 091 602 000 gnf contre un montant maximal de 1 337 501 000 gnf avec une moyenne de 1 583 400 000 gnf.

Ledit rapport note également que si les personnes déguerpies disposent d’un titre de propriété ou jouissance, les données révèlent que 233 personnes soit 21% ne disposent pas d’aucun document. « Pire les détecteurs du titre fonciers, le document le plus important en matière de propriété immobilière, occupe le plus faible taux 7%. Ce qui montre la grave situation d’insécurité juridique dans laquelle se trouve le plus grand nombre », a déclaré Aboubacar Camara.

Puis de faire remarque qu’ils ont constaté que devant ledit vide juridique que le ministère de l’Aménagement du territoire n’a rien fait pour essayer le défi. « Il devrait établir une feuille de route claire précise avec un contenu explicite, pour que les communes qui sont chargées de l’application dans des juridictions différentes puissent avoir un référentiel à suivre pour éviter les dérapages et les bavures auxquels on a assisté ».

Kanguinefi Kataco