Les membres du parti l’Alliance démocratique de Guinée, ADG étaient en face des hommes de médias, ce lundi. L’actualité brûlante était à l’ordre du jour. Pour l’occasion, le président de ladite formation politique a clarifié sa position face au basculement du régime d’Alpha Condé le 5 septembre dernier. « Nous avons dit dans sans ambage, ni hésitation aucune: non pour un Troisième mandat. Nous étions indéboulonnables sur notre position… Croyez-moi que c’était compliqué à l’époque. Mais aujourd’hui, l’histoire nous donne raison et je déborde de joie », a précisé le leader du l’ADG Guillaume Hawing.
Il a ajouté depuis  que le régime a changé de main, il n’a jamais cessé de chanter. «Je ne chante pas parce que je me réjouis du malheur d’un homme. Je chante parce que je suis libéré », a-t-il lâché.
Selon lui, le régime déchu aurait divisé le peuple de Guinée en trois sous groupes: les deux camps pour ou contre de la nouvelle Constitution et un autre qui ne s’est associé de rien. « Eux qui se sont abstenus, je me dis que ces derniers doivent être condamnés par l’histoire. Et aujourd’hui, ils n’ont pas de mots à dire, parce qu’ils ont proclamé haut fort qu’ils n’y sont pas», a-t-il dénoncé.
Guillaume Hawing a par ailleurs déploré une autre classe de personnages. « Il y a des gens qui ont dit qu’Alpha Condé était l’homme providentiel. Est-ce, on va à l’école pour être démagogues; pour apprendre à faire du mal à sa population; pour soutenir du faux, non. Pourtant  certains Guinéens ont préféré voir leurs compatriotes  pataugés dans la misère. Ils ont préféré sauvegarder leurs petits intérêts », a-t-il noté.
La situation a changé,  poursuivant,  le président de l’AGD a souligné : « Certains vont nous dire qu’ils en ont parlé, mais qu’Alpha Conde ne les a pas écouté. Mais si tu n’as pas le pouvoir de faire changer quelqu’un, tu as quand même le pouvoir de démissionner » , a d’emblée laissé entendre le politique.
Parlant d’une réalité, il a souligné
que ledit régime a même fabriqué des jeunes qui passaient tout le temps à insulter des pères de familles: « Ces jeunes étaient gardés et entretenus, nous avons vu tout ça. A votre avis, quand on vous débarrasse d’une telle situation, qu’allez-vous faire? Moi,  j’exalte de joie» , a-t-il fait savoir.
Et de conclure en ses termes:  «ADG vient réitérer  son soutien à la junte militaire. Nous n’appelons pas cela un coup d’Etat. Mais plutôt un coup de libération.
Ceux qui ont fait un coup d’Etat constitutionnel, ils s’appellent Alpha Condé, Bantama Sow, Malick Sankon, Mohamed Diané… »
Richard TAMONÉ pour Billetdujour.com