Ce lundi, les femmes du monde entier ont célébré la fête des droits des femmes. Un évènement qui leur permet de mieux revendiquer ou faire des plaidoyers, afin qu’elles s’épanouissent mieux. L’ONG PasSansElles a mis à profit cette journée avec des acteurs de médias pour se faire entendre sur leurs objectifs.   La rencontre s’est tenue à la maison de la presse sise à Kipé/Ratoma.‘’ La place et le rôle des femmes dans la 4ème République’’ a été au centre des débats.

Pour la circonstance, la présidente de ladite ONG, Maïmouna Diakhaby a fait remarquer que leur activité se centre sur la représentation féminine dans les différentes sphères de prise de décisions. « Si on avait plus de femmes dans le gouvernement, dans l’Assemblée nationale, au sein des partis politiques, partout, où on prend des décisions, les questions de viols ou d’autres que des femmes sont confrontées , l’on n’en serait pas là. Si elles étaient au sein des postes de prise de décision, elles allaient prendre en compte les problèmes qu’elles vivent », a fait savoir la présidente de l’ONG PasSansElles.
Maïmouna Diakhaby de renchérir qu’il faudrait une femme pour pouvoir penser aux problématiques des femmes. Selon elle, ce manque de femmes dans certains postes de décision fait que certains travers sociaux ont encore la vie dure dans le pays. « Mais si on a plus de législatrices, ces maux allaient être très bien débattus, parce qu’elles auraient entendus leurs sœurs », a-t-elle précisé.
C’est là où, ajoute-t-elle, cette question de représentativité est importante. « Ce n’est pas mettre des femmes, parce qu’elles ont envie d’avoir le pouvoir, non, c’est mettre les femmes qui vont penser aux problèmes des femmes », a-t-elle conclu.
Bosm Digawé pour Billedujour.com