Ce samedi, la salle de conférence de la maison de la presse a accueilli des membres d’un groupe dénommé : Collectif des plateformes de la société civile guinéenne. Visiblement, ledit Collectif constitué de: (Coalition nationale des organisations de la société civile, (CONASOC); Maison des associations, ONG guinéenne, (MAOG); Plateforme nationale pour les initiatives civiles, (PNAPIC); Alliance futuriste en sont les membres dudit collectif),  ont animé ledit point de presse pour prendre à contre-pied, la sortie d’une autre Plateforme de la société civile composée cette fois-ci d’une quinzaine d’organisations qui était devant les hommes de médias à la maison de la presse, le 18 octobre 2020 dernier. A rappeler que cette dernière dit soutenir la dissolution de l’Assemblée nationale et la révision de la nouvelle Constitution.
Pour la conférence du jour, pour éviter les questions fâcheuses, l’un des organisateurs, Lansana Diawara de la MAOG a fait savoir aux journalistes qu’il n’y aura pas de questions, bien que sur la banderole est écrit que c’est une conférence de presse. « C’est étonnant que les acteurs de la société civile évitent des questions, pendant qu’ils viennent faire savoir leur position sur la situation du pays », a fait remarquer un de nos confrères.
Le modérateur, Alpha Diallo de la maison de la presse de chercher à maitriser le bateau qui tanguait, suite à l’agitation des journalistes : « Mais, je ne vous comprends pas ce matin. Acceptez, la liberté d’expression, ils sont libres. Si vous voulez, vous pourrez les prendre hors de cette salle. »
La tempête maitrisée, dame Saran Fofana de rendre public la déclaration du collectif. « La situation sociopolitique nationale préoccupe les Guinéens de tout bord, y compris le Collectif des plateformes de la société civile guinéenne », a-t-elle introduit. Et d’ajouter que les élections législatives-référendaire du 22 mars 2020 et celle du 18 octobre 2020 ont été émaillées de violences politiques.
Fidèle à sa mission de veille, poursuit Mme Fofana, d’alertes, d’interpellations et de propositions, tient ce point de presse pour sa contribution à un dénouement heureux de la situation sociopolitique en Guinée.
Tout en tant précisant qu’ils ne sont pas pour le consensus, qui dit-il, ne favorise pas le respect des lois. « Le Collectif se désolidarise de toute idée de dissolution d’une quelconques institution de la République qui pourrait être assimilée à un coup d’Etat institutionnel », dit-elle.
Avant de se contredire en ses termes : « Il est inopportun d’envisager une quelconque révision de la Constitution actuelle. Cependant, le Collectif souhaite dans l’avenir, l’introduction de la candidature indépendante au cours d’une prochaine révision ».
K. Kamanda pour Billetdujour.com