Pour certains c’est une malédiction qui suit la République de Guinée. Par contre, d’aucuns refusent carrément de parler de malédiction. Mais plutôt que le peuple du 28 septembre 1958 n’a pas encore eu un leader capable de transcender les clivages politiques, ethniques ou culturels.

Ceux qui croient à la malédiction ont peut-être leur raison au regard de tout ce que les Guinéens sont en train d’endurer depuis belle lurette. Cela pousse certains à poser des actes qui ne les ressemblent pas. La majorité des Guinéens tire le diable par la queue. Beaucoup ont même le courage de le prendre par la tête. C’est le moins qu’on puisse dire.
La réalité des faits se passe sans commentaires. Le fossé qui sépare des Guinéens bénéficiant aujourd’hui les trois repas à ceux qui ont du mal ne serait-ce à avoir un seul, s’est considérablement élargi.. Et ce ne sont pas les statistiques de la pandémie Covid-19 qui arrangent la situation. C’est dans ce contexte de l’agonie du peuple de Guinée que les autorités du pays ont reajusté le prix du litre à la pompe, un acte qui plombera davantage le citoyen lambda dans la misère .
Un état de fait qui ne surprend guère des observateurs avertis, ceux-ci savaient que le pire attendait le peuple. Lorsqu’on sait après que le pays d’Alpha Condé, a lui seul, avec ses maigres ressources à supporter trois élections en 2020. Si les autorités de la place ont pu visiblement maîtriser les opposants contre le troisième mandat. Les signaux macroéconomiques, le gouvernement du palais de la Colombe de Boulbinet, dirigé par le Kassory Fofana a du mal à ramener les signaux rouge en vert. Et ce ne pas les planches à billet seul qui suffira pas à atténuer le choc. Le tout plombé par les appels à l’aide sans réponse des Institutions financières.
Toute chose qui amène ceux qui dirigent à réfléchir des solutions furent-elles impopulaires, afin de renflouer les caisses de l’Etat sur le dos du bas peuple. Notamment cette augmentation du litre du carburant de 9 000 à 11 000 francs guinéens. Et ce sans aucune mesure de compensation non seulement au sein des travailleurs public et privé, mais aussi par rapport aux mesures sociales.
A-Mantcho pour Billetdujour.com