Ce jeudi, la Coalition guinéenne pour la cour pénale internationale, CGCPI a fait une déclaration à la maison de la presse suite à la commémoration du 15ème anniversaire du massacre des événements de janvier et février. 
Dans cette déclaration, ladite coalition déplore qu’après quinze ans de cette ignoble tuerie, les victimes attendent toujours que justice leur soit rendue.
Pour rappelle en janvier-février 2007 des guinéens ont pris d’assaut différentes artères publiques du pays pour protester contre le régime du Président Lansana Conté, suite à la grève générale déclenchée le 10 janvier 2007 par les Centrales syndicales : Confédération nationale des travailleurs de Guinée, CNTG et de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée, USTG.
Toujours ledit document indique qu’à Conakry tout comme à l’intérieur du pays, le monde s’était mobilisé pour exiger un changement dans la gouvernance sociopolitique et économique du régime d’alors.
Il précise que la mobilisation a été finalement matée par des forces de défense et de sécurité.
Bilan du massacre souligne le rapport, environ 186 morts, 1188 blessés graves, 940 arrestations et 28 cas de viols, destructions d’édifices publics et privés.
Pour faire la lumière, une plainte aurait été déposée depuis le 18 mai 2012 par une cinquante de victimes au tribunal de première instance de Dixinn. Ainsi, 28 victimes auraient été auditionnées, mais depuis cette date aucune avancée.
Les activistes des droits humains exhorte à cet effet, les procureurs généraux, les procureurs de la République à continuer les poursuites déjà engagées.
K’tchèmbl pour Billetdujour.com