Dans le souci de préparer les journalistes à mieux sauvegarder la quiétude sociale dans la pratique de leur métier, la Maison de la presse avec le soutien financier du Système des Nations Unies (SNU) en Guinée a fait bénéficier un atelier de formation à une trentaine d’hommes de médias. Au siège de la maison des journalistes sis à Dadia, dans la commune de Ratoma,  la « Responsabilité sociale des journalistes en temps de crise » a été le thème choisi et animé par le président de l’Association guinéenne des éditeurs de la presse indépendante AGEPI. « Notre liberté implique notre responsabilité.  Si en droit, on dit , ‘’Nul ne censé ignorer la loi’’, en journalisme, on dit ‘’Si vous n’êtes pas crus, vous êtes cuits’’.  Cela veut dire que si vous n’avez pas d’informations crédibles, vous n’avez plus la raison d’être. C’est pourquoi, il faut toujours rappeler qu’en conteste de crise ou pas, faire du journalisme, c’est travailler à être socialement responsable. D’où l’importance de ne pas tout faire, tout seul, isolement mais en équipe. Retenez que le bon journaliste est d’abord celui qui réussit à se faire lire », a-t-il précisé.
Poursuivant, le formateur a dit de privilégier mais aussi vérifier les faits. « Il faut les privilégier en temps de crise.  Parce que ce sont des moments  sensible. Lorsque vous donnez une information, vous êtes responsable. Et si par hasard, elle est éronnée, vous mettez en péril votre crédibilité, votre média », a soutenu Alpha Abdoulaye Diallo.
A rappeler qu’au cours des travaux de Groupes, deux thématiques (Quel intérêt accordé au scoop en temps de crise ? Que convient-il de faire pour rendre les journalistes plus responsables en temps de crise ?) ont été discutées et traitées par les participants.

Mouctar Kalan  Diallo pour Billetdujour.com