Ce mardi, 1er décembre est la date officielle décrétée par les  autorités d’enseignements en Guinée pour la reprise des cours au compte de l’année scolaire 2020-2021. Mais cette rentrée se passe dans une crise sanitaire liée au Coronavirus. Que réserve -t-on aux élèves qui contracteront ladite pathologie ? 
Pour l’Agence nationale de la sécurité sanitaire, ANSS, la détection d’un seul cas dans une salle de classe, l’amènera à mettre en quarantaine toute la classe. « Si on a un enfant qui est positif, à travers peut-être son papa, tous les enfants de sa classe sont considérés comme des contacts. En ce moment, les équipes mobiles de l’ANSS viendront tester toute la classe », a fait remarquer le Directeur général de l’ANSS, Dr Sakoba.
Sur le dépistage au sein des encadreurs d’écoles, le premier responsable de l’ANSS de souligner que leurs efforts seront surtout focalisés au niveau des localités où la pandémie sévit de plus. Déjà, précise le médecin, le dépistage au niveau des enseignants du pré-universitaire est fini. Présentement, dit-il ce sont ceux des deux autres départements de l’enseignement : supérieur et technique qui sont en train d’être dépistés.
Parlant des kits de lavage de main, Dr Kéïta a indiqué que lors des examens scolaires qui viennent de passer, qu’ils avaient eu l’appui de l’Unicef. « Nous avons fourni des kits à toutes les écoles des trois ministères à l’occasion des examens nationaux. Nous pensons que ces kits doivent survivre encore », dit-il.
Avant d’inviter les responsables d’écoles à ressortir les kits reçus  pendant le temps d’Ebola pour que des élèves et leurs encadreurs s’en servent. « Je connais des écoles qui ont même les kits d’Ebola. On n’a pas beaucoup d’argent, il faut qu’on parvienne à conserver le peu de kits tout en respectant le port des bavettes, la distanciation et le lavage régulier des mains .»
Kataco Katom pour Billetdujour.com