Le tout nouveau responsable de la Société guinéenne de palmier à huile et d’hévéa, SOGUIPAH, le Directeur général, Fodé Mourane Soumah, en compagnie d’une mission est sur les installations de ladite société avec les employés de Kolenten depuis le week-end passé.
Principal but, redynamiser le fleuron d’huilerie et d’hévéa de Guinée son lustre d’antan. Fodé Mourane Soumah dans sa toute première prise de parole, le DG de SOGUIPAH, a voulu porter un message d’espoir aux employés.
Comme, vous le savez, nous sommes dans un contexte très difficile, donc nous n’avons pas la solution maintenant de faire face à tous les problèmes. En fonction de l’urgence des priorités et l’importance des choses, on va aller au fur et à mesure », a fait remarquer, le Directeur général.
« Dans tous les cas, a-t-il poursuivi, nous nous mettons à votre entière disposition et je vous rappelle encore une fois, seuls nous ne pouvons rien faire, on ne peut que travailler qu’ensemble. Donc, nous vous faisons une main tendue fraternelle pour revenir vers vous afin qu’on puisse travailler. Nos portes sont grandement ouvertes, on va travailler dans la proactivité et dans la collaboration pour pouvoir faire avancer les choses. La SOGUIPAH, c’est nous tous, ce n’est pas seulement le management, c’est les travailleurs. Elle a servi les gens, elle a rendu service à tout le monde, aujourd’hui elle a besoin de tout le monde. Il faut que tout le monde se lève afin qu’on la sauve », a d’emblée invité les techniciens.
Le chef service adjoint chargé du transport et chef du projet par intérim du site de la SOGUIPAH à Kolenten, Mansaré Ibrahima Sory, a pour sa part laissé entendre qu’il est très heureux et  souhaité que la visite de la direction générale ne soit pas la dernière, afin que prochainement, ils viennent pour une visite de travail, ça nous fera beaucoup plaisir aussi », a souligné le chef de projet par intérim de la SOGUIPAH.
Prenant la parole à son tour, l’environnementaliste, Elisabeth Delamou de déplorer que par endroit qu’il y aurait des installations anarchiques des campements de certains individus sur le site de la société, toute chose qui ne facilite la pratique de culture.
Puis de relever, que pour pallier à cet état de fait, elle a invité les nouveaux responsables de faire de cette problématique l’une de leurs préoccupations. Notamment, la délimitation de tout le domaine de la société. Selon elle, SOGUIPAH y aurait 2 300 hectares non exploités.
Fabien Désiré Tamoné pour Billetdujour.com