Le Comité d’organisation des 72heures du livre a présenté et dédicacé l’ouvrage du Pr Jean Marie Touré, c’était à l’occasion de la 14ème édition dudit événement. « Le Panier à crabes ou la gestion tumultueuse de l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry » est titre de l’ouvrage. 

Prenant la parole à cet effet, l’auteur a d’entrée de jeu remercié le directeur de l’Harmattan Guinée, Sansi Kaba Diakité  et de Mohamed Lamine Camara. Selon lui, c’est grâce à ces derniers qu’il a entre les mains son huitième et neuvième enfant. Le huitième, un roman: Le Panier à crabes ou la gestion tumultueuse de l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry et le neuvième, un poème : Réminiscence.
En parlant de son roman, Pr Touré a déclaré que ledit texte est le témoignage fidèle et presque exhaustif de dix ans, nés de gestion réellement tumultueuse de Gamal, soudé autour du recteur, le Pr Mohamed Lamine Kaba. « Notre équipe qui a eu à braver moults tempêtes alimentées par ces faits à répétition d’étudiants instrumentalisés par certains leaders de partis politiques naissant d’alors. Mais grâce à notre ténacité et à notre perspicacité, notre navire ne sombra pas, même si parmi nous, il y avait des francs tireurs décidés à ne pas jouer franc jeu avec l’ensemble. »
Raison pour laquelle, l’université Gamal ne connut pas d’année blanche: « mais le clou de cette gestion, fut ce complot du 4 décembre 2001, orchestré par des gens qui ne voulaient même pas nous voir en peinture », a-t-il précisé.
Poursuivant, l’auteur a indiqué que nos confrères de la Radio télévision guinéenne, RTG qui avaient pris des images de cette folle journée, a-t-il dit, où leurs vies ne tenaient qu’à un fil. « Après la visite de notre ministre de tutelle Eugène Camara, (régime de Lansana Conté, ndlr). Ces photos elles ne furent pas montrer au peuple de Guinée. L’expression de l’hypocrisie d’Etat. Il fallait ainsi donner à l’opinion nationale et internationale l’impression que rien de grave ne s’était passé à Gamal et le décret du 17 janvier 2002, nous obligea à passer la main à une autre équipe, après cette sorte de mascarade tribunale populaire où les membres du rectorat n’eurent ni le droit de comparaître ni celui de s’exprimer », a déploré le Pr Touré.
Avant de conclure que les initiateurs de cette mascarade avaient ainsi remis au bout du jour l’une des pratiques des dictatures populaires: « où l’avis du citoyen lambda n’était jamais requis », a-t-il fait remarquer.
L’ouvrage est composé de 200 pages, divisé en 15 chapitres.
Franck pour Billetdujour.com