La confiance renouvelée du président Alpha Condé à Ibrahima Kasssory Fofana au poste du Premier ministre, chef du Gouvernement,  les domaines qui doivent être  sur la première ligne dans la nouvelle gouvernance ce sont entre autres sujets que  nous avons abordés avec l’Honorable Aly Kaba, président du groupe parlementaire RPG-arc-en-ciel. Lisez !
Billetdujour.com : Dr Ibrahima Kassory Fofana a de nouveau bénéficier la confiance du Président Alpha Condé pour diriger la primature. Quelle est votre réaction ?
Honorable Aly Kaba : C’est une réaction tout à fait positive. Parce que je devine par-là, la volonté de M. le président de la République, chef de l’Etat de poursuivre les grandes réformes pour le bien des populations guinéennes. Vous savez bien que Dr Ibrahima Kassory Fofana a le leadership du président de la République engagé des grandes réformes parmi lesquelles, on peut citer : l’Agence nationale de financement des collectivités, ANAFIC ; l’Agence nationale d’inclusion économique et sociale, ANIES ; la Zone spéciale de Conakry qui est un fond de FODECOM consacré aux communes de la capitale. Ce sont entre autres des éléments qui contribuent grandement  au développement à la base.  Toutes ces Structures concourent à l’atteinte d’un objectif qui est celui de venir en aide aux   plus déshérités et de faire en sorte que dans les endroits les plus reculés que des habitants aient accès aux infrastructures sociales de base. Cette dynamique déjà enclenchée depuis deux   à trois ans maintenant, mérite d’être soutenue. C’est pour dire, la reconduction du PM avec les nouvelles instructions qui seront ajoutées, voyant également le caractère, les responsabilités que l’homme a assumées avec la rigueur et la fermeté, je suis vraiment rassuré.
En tant que président du Groupe de la majorité parlementaire, quelques sont priorités que le Premier ministre doit faire face pour ce début de mandat ?
Je crois que les priorités sont connues. La question d’infrastructures routière est une situation en dépit des efforts consentis reste encore une préoccupation. C’est pourquoi, il faudrait qu’il ait un point d’honneur et une forte implication dans ce secteur mais également trouver de nouvelles ressources pour le renforcer. En plus, il y a les secteurs de l’éducation, de la santé, agricole.
Nous sommes un pays au tant qu’on est qualifié de scandale géologique mais aussi agricole. Notre Etat compte beaucoup de plaines, de zones favorables à l’agriculture. Un appui de ce secteur est vraiment attendu parce que ça va booter le développement et nous nous acheminerons vers l’autosuffisance alimentaire avec la qualité de nos sols, notre pluviométrique. Sans oublier évidement le secteur de l’eau et de l’électricité. Déjà avec le barrage de Kaléta et  Souapiti qui va bientôt finir, en plus augmenter la construction des micro barrages dans toutes les préfectures ou régions qui ont des opportunités d’avoir des micro barrages.  Continuer à prendre en compte   le secteur de la sécurité, de la défense.  Vous le savez bien, sans paix, il n’ y a pas de développement. Ce secteur doit continuer à bénéficier l’appui du Gouvernement ; encourager aussi l’industrialisation gage certain du développement.
Un autre facteur est de poursuivre à moraliser la vie publique, lutter à outrance contre la corruption, le clientélisme, le copinage;  valoriser nos ressources, faire en sorte que toutes les compétences soient sollicitées et utilisées pour le développement du pays.
Quelle rassurance pourriez-vous donner aux sceptiques ?
Je crois que nous devrons nous débarrasser du scepticisme. Il faut être optimiste.  Parce que ceux dont nous énumérons n’existaient pas.  C’est à travers le génie créateur, le leadership du Président Alpha Condé qui a su impulser le travail d’équipe et le chef du Gouvernement, Dr Kassory Fofana, conformément aux instructions du Président de la République, donné des feuilles de route aux différents chefs de départements ministériels. Ces directives dont la mise en œuvre cohérente et efficiente permettra d’avoir un résultat et ses acquis sont aujourd’hui vérifiables.   Se fondant sur ces avancées, personne n’a raison d’être habitée par un quelconque scepticisme.  D’ailleurs se référant sur les impacts seulement des financements dans les collectivités, on voit que la prospérité, la richesse est bien partagée. ANAFIC seule a réalisé ces derniers mois plus de 800 infrastructures (écoles, centres de santé, des marchés, des forages,…) à  l’intérieur du pays.
Quand on vous dit que cette dynamique doit continuer, vous devez applaudir.
Votre message aux acteurs politiques et l’ensemble des populations ?
L’appel à lancer, nous devrions être unis, préserver la paix. La République de Guinée est un pays très riche sur le plan humain, culturel, économique.  Cette richesse doit être un atout. Il ne faut pas toujours être dans la logique de la contestation et de l’affrontement. Cela ne nous amènera nulle part. Au contraire, ça nous fera que régresser.
Dans l’union, nous avons une forte chance d’atteindre même très rapidement l’ambition d’être un pays émergent. C’est vrai que chaque politique aspire venir au pouvoir mais après une élection, les acteurs doivent dire en attendant la prochaine élection, donnons-nous la main pour faire avancer ce que nous avons en commun, l’Etat.
Entretien réalisé par Moubaillo Diallo