Dépuis des mois, j’ai décidé de me mettre au service de la Nation de ma manière, en accompagnant les autorités militaires dans leur mission de la refondation de notre Etat. Une motivation inspirée de leur affirmation d’être au service du peuple. À cet effet, je suis également requinquée de voir plus de mobilisation autour de cette transition, et nous restons convaincus qu’ensemble, nous allons atteindre les objectifs.
Mais force est de constater et de denoncer le couac qui caractérise, la formation du Conseil National de la Transition (CNT), après la désignation du président de la transition, la nomination d’un premier ministre et les membres du gouvernement. La troisième institution tant attendue qui est le (CNT), devient la source des polémiques. Et pourtant, il aura pour mission, de suivre et de contrôler l’exécution par le gouvernement des décisions et orientations du Conseil Militaire.
De veiller à la défense et à la promotion des droits de l’homme et des libertés.
D’examiner et adopter le projet de constitution,  et les textes législatifs…
Et il sera également chargé, de fixer le mandat des putschistes pour le retour rapide à l’ordre constitutionnel. Sa mission prendra fin, dès l’installation du parlement élu.
Je doute déjà de la probité morale de certains candidats à cette course.
Eux qui seront chargés d’aller nous défendre au cours de cette période tant cruciale, démontrent qu’ils cherchent à siéger pour leurs intérêts personnels. Ce qui est dommage pour nous Guinéens.
Je m’exprime ce soir déçue de nos compatriotes, si c’est de la sorte ils estiment rétablir le pays dans son droit constitutionnel, c’est pour le moment peine perdue.
De par mes visions, la transition civilo-militaire en Guinée, est loin de voir son épilogue. Il serait préférable que, le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD), désigne les (81) membres à l’image du Tchad et pour le bonheur de tous.
Make Minatagbe Fofana