Bien qu’ils aient repris l’entraînement ce vendredi 26 janvier 2024 à Yamoussoukro, avant de regagner dans la même soirée la ville d’Abidjan, qui se trouve la capitale politique de la Côte d’Ivoire.
Cette affaire de non paiement de primes aux joueurs est devenue un serpent de mer qui s’accommode régime après régime. La junte militaire sous la houlette du Comité national pour le rassemblement et le développement, (CNRD) ne fait pas exception à la règle. Pourtant, elle a tenu promesse au peuple de Guinée, de ne pas reproduire les erreurs du passé. Visiblement, c’est comme si, rien n’a changé au niveau non seulement de la présidence de la République, mais aussi à la primature.
À l’image des autres rencontres internationales de football, le gouvernement de la transition n’a pas honoré ses engagements vis-à-vis des joueurs du Syli national de Guinée.
En matchs de qualification pour la Coupe d’Afrique des nations qui se joue présentement, tout comme celle de la Coupe du Monde 2026 le paiement des primes des joueurs a toujours retardé.
Toute chose que les poulains de Kaba Diawara ne voudraient pas se reproduire lors de cette compétition africaine en terre Ivoirienne.
C’est pour cette raison, ils ont séché l’entraînement du jeudi dernier. Le message des joueurs du Syli a été clair, donné lesdits primes avant la rencontre des huitièmes de finale de la CAN, ce dimanche 2024: Guinée-Équatoriale & Guinée.
Cette façon de faire sape délibérément le moral des joueurs à quelques heures de la confrontation.
La souveraineté tant chanter ne doit pas être démontrée seulement lorsqu’on veut nuire à un quelqu’un, mais il faut l’assumer partout où besoin se fait sentir.
A-Tchol pour Billetdujour.com