C’est par des notes de satisfaction et d’espoir que le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Mamoudou Nagnalen Barry a, au nom du premier ministre clôturé, samedi 11 décembre 2021, la première édition les journées de la formation professionnelle et de l’emploi. Au cours de ces trois jours de travaux tenus à Conakry du 9 au 11 décembre, plusieurs thématiques pour la redynamisation des activités des jeunes afin de favoriser la création de l’emploi ont été débattues à travers des panels.  Ce sont entre autres les métiers de la santé, de l’éducation, le numérique dans l’Enseignement technique et professionnel, les métiers dans les secteurs de l’agriculture et du monde rural, de l’artisanat, du tourisme, de la culture et des sports, du BTP, de l’électricité, l’entreprenariat et l’innovation, …

A l’occasion des discours de clôture, le ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Alpha Bacar Barry a indiqué ces 3 journées d’actions, de débats ont permis aux participants de parler principales des problématiques des filières, de l’entreprenariat des jeunes, d’esquisser des solutions, d’avoir des partenaires techniques et financiers qui se sont engagés avec nous pour des prochaines années, à investir surtout dans la formation professionnelle. « Beaucoup d’entreprises du secteur privé, une quinzaine, se sont engagées à signer des conventions directement avec des écoles afin de participer au conseil d’établissement, mais aussi d’investir, avoir des rapports de relations, d’apprentissage et d’alternance avec ces écoles. Cela va donner la possibilité à plusieurs de nos jeunes d’être en stage, apprendre », a expliqué Alpha Bacar Barry.

L’attention, poursuit-il, devra être portée maintenant sur la formation professionnelle. « Nous avons déjà des contrats d’alternance notamment la KPAAF qui est un centre de formation aux métiers du textile et de la couture et l’AGUIFIL qui ont accepté de recevoir les apprenants pour pouvoir participer à la construction des logements sociaux. Et, évidemment sans oublier nos partenaires de la République populaire de Chine, à travers l’entreprise CHEC, qui va engager avec nous dans les prochains jours, une étude pour la levée des fonds pour la réalisation de dix lycées techniques en Guinée pour une forte connotation agro-pastorale », a rassuré M. Barry.

Pour sa part, le représentant de l’Organisation des Nations-Unies pour le développement industriel en Guinée, ONUDI, Ansoumane Bérété avant de s’engager dans l’amélioration du contenu de formation des écoles nationales d’agriculture et d’élevage,  s’est dit très heureux de cette initiative du ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, sous le leadership du nouveau Cabinet avant de s’engager.« L’ONUDI s’engage à  accompagner le Gouvernement guinéen et spécifiquement à travers le ministère Technique et de la formation professionnelle pour impulser les initiatives en faveur du relèvement des  défis de la création de l’emploi gage de  la création de la richesse dans le pays . Nous allons nous engager dans les semaines et mois à venir en soutient à votre feuille de route à mettre en contribution nos expériences, expertises dans le domine de l’Enseignement technique et professionnel », a-t-il situé.

En clôturant les interventions, Mamoudou Nagnalen Barry, le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, a, au nom du Chef du Gouvernement, noté l’engagement de ses collègues ministres est aussi motivé par la volonté du président de la République, Colonel Mamadi Doumbouya à impulser et soutenir les initiatives des jeunes. « La formation professionnelle s’adresse à chaque personne dans ses particularités et ses choix professionnels afin de l’accompagner efficacement sur le marché de l’emploi.  Ça montre combien de fois, l’Etat doit appuyer les initiatives concourantes au développement de cet espace. Parce qu’il n’y a pas d’industrialisation, de développement agricole, des BTP sans la formation professionnelle », a estimé le ministre.

Mouctar Kalan Diallo pour Billetdujour.com