Le médiateur de la CEDEAO, Goodluck Jonathan (2eD) et le président de la Guinée-Bissau Umaro Sissoco Embalo assistent à la prestation de serment du président de la transition Bah Ndaw au CICB (Centre international de conférences de Bamako) à Bamako.
Le gouvernement malien a adopté un calendrier électoral de la transition à trois jours d’un sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) qui doit se pencher sur les sanctions sévères prises en janvier pour sanctionner la junte.
La date de la présidentielle est fixée à février 2024, et celle du référendum sur la nouvelle Constitution à mars 2023, selon des documents officiels transmis jeudi à l’AFP.
Des législatives doivent enfin se tenir entre octobre et novembre 2023, et des élections locales en juin 2023, selon ces textes validés lors d’une réunion du gouvernement mercredi soir. »Nos autorités balisent davantage (la voie) pour un retour à l’ordre constitutionnel » au Mali, théâtre de deux coups d’Etat menés par le même groupe de colonels en août 2020 et mai 2021, a déclaré jeudi sur la télévision publique le porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga, également ministre de l’Administration territoriale.