Ce mardi, le feuilleton de la concertation nationale s’est poursuivi au palais du peuple. A l’image des autres journées, différentes structures socioprofessionnelles se sont relayées dans la salle de l’hémicycle.
Notamment, les pharmaciens de Guinée. « On a parlé de difficultés que nous avons dans le secteur par rapport à l’application des textes de lois ; à la vente illicite de médicaments ; et aussi aux conditions du travail, comment faut-il trouver des voies et moyens, afin d’assurer la couverture sociale en prenant en charge les travailleurs et leurs familles ; la réduction du nombre de sociétés distributrices de médicaments qui étaient au nombre de 105.  Déjà, l’Ordre des pharmaciens et Syndicat les a réduites à 10. C’est pourquoi, nous tenons à ce que ces acquis soient préservés. Parce que toutes ces sociétés déversent des médicaments sur le marché et ce ne sont pas des produits de qualité. C’est ce qui met la santé publique en danger », a expliqué la présidente de l’Ordre nationale des pharmaciens de Guinée, Dr Hawa Diakité.
Et de conclure qu’elle attend que les nouvelles autorités fassent un assainissement du secteur pharmaceutique en le régulant et en faisant appliquer la loi. « Une fois que la loi est appliquée, tout va rentrer dans l’ordre », a-t-elle conclu.
Yétchi pour Billetdujour.com