La case de l’icône Sud africaine de la musique, Miriam Makéba est en ruine. Située dans les contreforts du Fouta Djallon, préfecture de Dalaba, ladite case date du premier régime. L’ancien de l’information, Justin Morel Junior mène des démarches, afin de faire de cette maison un musée.

C’est une maison en ruine, souligne JMJ. Il précise qu’il a tenté d’attirer l’attention des autorités sur la question. « Là, à partir de la fenêtre, on voit la photo Miriam Makéba. Et dans la cour, il y a ce beau sapin qu’elle avait importé d’Afrique du sud », dit-il.

Il a par ailleurs fait savoir que Mama Africa était comme une mère biologique. « Elle devait être la marraine de mon mariage, mais elle était très occupée, elle m’a dit de choisir une autre artiste. C’est ainsi que Yépou Haba cheffe d’orchestre des Mazones de Guinée est devenue marraine de mon mariage. J’avais l’âge de sa fille: Bangu qui était née en 1950 comme moi.
J’étais très près de la famille, j’ai même des interviews exclusives d’elle, parce qu’elle m’avait chargé d’écrire son livre. Si vous avez écouté une émission dans rfi sur Miryam Makéba, il y a quelque part où on dit qu’elle confiée sa biographie à un jeune guinéen, ce jeune-là, c’était moi, j’ai des photos qui témoignent de cette époque, a expliqué le ministre Morel.
Avant de redevenir sur la case de Dalaba:  » Cela me fait beaucoup souffrir et je souhaite que cette situation change: l’ambassadeur sud africain est aussi au parfum de la question, il souhaite que la Guinée et l’Afrique du Sud s’associent pour faire de cet espace un musée. »
K’warpone