Ladite conférence de presse a été annoncée à plusieurs reprises à la maison de la presse de Kipé/Ratoma, avant de se tenir finalement ce jeudi. Les présidents des Conseils des Guinéens de l’extérieur, CGE étaient tous présents, accompagnés par le directeur adjoint des Guinéens de l’étranger du département des Affaires étrangères du pays. « Genèse des CGE, bilan des activités, point sur le séjour en Guinée et recommandation aux nouvelles autorités », étaient entre autres points que les représentants de la diaspora ont débattu.
Si le déroulé de ladite conférence de presse s’est passée durant des heures dans des bonnes conditions, le mot du dernier intervenant a été perturbé par un Amadou Tidiane Kourouma. Ce dernier s’est déclaré être président de l’Association des Guinéens au Gabon. Malheureusement, ni le modérateur de la maison de la presse, ni ceux qui ont animé la conférence n’ont pas accepté de lui donner la parole. « Ce n’est pas normal, ce que vous faites, la diaspora ne se limite pas seulement de l’Europe, vous devrez me donner la parole », a martelé
Kourouma.
Après un tohu-bohu, certains hommes de médias lui ont tendu le micro : « Je suis déçu de cette exclusion. Ils font des rencontres en catimini. Mais la diaspora ne limite pas seulement qu’en Europe ou en Amérique. Ces gens qui se réclament appartenir à la diaspora sont entrés dans le pays, il y a cela plusieurs années. Ils veulent à aller au Conseil national de la transition, CNT, qui vont-ils défendre là-bas ? Ceux qui vivent à l’étranger, connaissent
bien ce dont ils sont confrontés.  Moi, personnellement, je ne suis pas intéressé pour être dans le CNT mais nous devons nous faire représenter par ceux qui savent de quoi nous avons besoin. »
Une sortie que le président du Conseil de France, Siaka Diallo a recadré. Selon lui, ce dernier a droit de réclamer la parole, mais
qu’ils ne sont plus à la phase des associations mais plutôt celle institutionnelle.
Interrogé sur l’attitude de son homologue du Gabon, Siaka a déploré l’acte d’Amadou Tidiane Kourouma. « Dans la mesure où, j’étais parmi les membres qui ont coordonné la mise en place des différentes commissions devant rédigées le mémorandum. On a inclus tout le monde, M. Tidjane, on l’a fait participer dans une des commissions pour apporter sa
contribution, parce qu’il s’agit de la Guinée. Ce n’est pas une question de structure…. Il a participé à la rédaction », a soutenu le
président du Conseil de France.
Puis de renchérir que lors de l’élaboration du mémorandum qu’il pouvait dénombrer près de 400 personnes dans la salle. « Mais nous avons décidé ensemble que tous ceux qui sont venus de l’extérieur
s’identifier dans des CGE, puisque les CGE sont installés et ceux qui sont ici à l’intérieur doivent s’identifier également dans le collectif ou la coordination. C’est comme ça, nous avons travaillé jusqu’ici. Ainsi cette conférence de presse est organisée par les CGE, la Coordination collective, parce que nous supposons que toute la Coordination de l’extérieur est représentée par les CGE…  Il est où
l’esprit de discrimination dont il parle ? », s’est-il interrogé.
Il convient de rappeler que tout est rentré en ordre, finalement.
Richard Dassassa pour Billetdujour.com