À l’heure de la transition, le moment est venu de choisir les hommes pour la conduire avec un seul leitmotiv : tirer les leçons des errements du passé pour ensemble rassembler les Guinéens sur la voix d’une révolution profonde, structurelle, systémique, économique, administrative, etc…Pour cela, le comité nationale du rassemblement et du développement (CNRD) a jeté les bases des ambitions d’une Nouvelle Guinée dans le discours fondateur du Colonel Mamady Doumbouya. « La justice pour boussole et la politique au peuple ». Pour mener à bien cette révolution salvatrice, il faut des hommes du peuple, des révolutionnaires invétérés qui incarnent la probité morale, la transversalité, la carrure, les compétences et le leadership progressif, nécessaires pour redresser la Guinée et la ramener dans le concert des nations dignes et respectées.
Un homme sort du lot : Justin Morel Junior. S’il fallait lui trouver un autre nom, nous l’aurions appelé Guinée, tant il rassemble, tant il est transversal, tant son nom invite à la communion, à la cohésion sociale et tant sa vie est jalonnée des moments historiques fondateurs de la nation guinéenne indépendante, chantre de la ferté révolutionnaire et anti-impérialiste. Son histoire, son parcours et ses succes stories plaident en sa faveur. Il a servi la nation avec devoir et dévotion et s’est retiré dans la dignité. Que le colonel Mamady Doumbouya prenne le temps de la réflexion, qu’il reçoive ceux qui doivent être reçus, qu’il aille vers ceux qui méritent d’être courtisés, mais qu’il choisisse les hommes à même de pouvoir sortir ce pays martyrisé par ses élites de l’ornière, démanteler ce système corrompu, oppressif et exclusif pour permettre aux Guinéens de se réconcilier avec leur passé, leur présent, afin d’entrevoir ensemble un avenir commun radieux. Justin Morel Junior, puisque c’est de lui qu’il s’agit est l’homme que 4 Guinéens sur 5 admirent et respectent (pour ne pas dire 5/5) pour son leadership, sa transversalité et sa probité. C’est un homme foncièrement apolitique et qui a su résister à toutes les velléités des opportunistes pour garder sa neutralité et son engagement populaire historique.
En 2019, Justin Morel Junior a été choisi parmi 13 millions de Guinéens, sur la base d’un appel d’offres et d’une consultation auprès des institutions comme l’assemblée nationale ou des partis politiques et la société civile, pourtant tous ultraclivants, son nom a été plébiscité pour conduire la consultation technique d’un groupe de contact composé de 12 personnalités réputées être des personnes de grande intégrité, triées sur le volet dont entre autres Hadja Saran Daraba, le Pr Salifou Sylla, pour former un noyer national sur les questions de paix, d’alerte précoce et de résolution des conflits dans le cadre du Projet« Appui au Dialogue et Participation politiques inclusifs » initié par les nations unies (PNUD). Il va conduire les objectifs du projet à terme avec succès et doter la Guinée d’un groupe de contact opérationnel sur la paix. Malheureusement, ce noyau ne fonctionnera jamais car beaucoup de personnalités choisies dans ce groupe vont retourner leur veste, montrer leur partisanerie politique, tandis que d’autres vont carrément investir sans aucun filtre le terrain politique comme le professeur Zogbélémou, un artisan et fervent défenseur de la nouvelle constitution. Une fois son rôle terminé, Justin Morel va retourner à sa vie civile de consultant. Il reste l’un des rares hommes d’État dans histoire politique ancienne et récente de la Guinée à prendre ses distances avec la politique politicienne.
Alors en parlant de rassemblement, c’est cet homme de principe que Mamady Doumbouya est en train de rechercher pour conduire une transition consensuelle et réformatrice.
M. Aliou Diallo