Mercredi, les membres de la structure dénommée : ‘’Ne brûle pas ma maison’’ ont aminé une conférence de presse à cet effet à la maison commune des journalistes sis à Kipé Dadia dans la commune de Ratoma.« Informations, sensibilisation et formation des jeunes de l’axe sur la paix pour arrêter enfin les violences » a été le thème choisi.
Prenant pour la circonstance, le coordinateur de ladite Association, Bakary Doumbouya a indiqué que les uns et les autres doivent accepter de se donner les mains, afin d’éliminer entre eux toutes formes de violences. « Pour un climat apaisé avant, pendant et après l’élection
présidentielle et pour une stabilité durable en République de Guinée.»
Il a ajouté que cette conférence précède au lancement des activités qu’ils comptent mener dans certains quartiers de la commune de Ratoma. « Une localité qui connait par moment à des manifestations violentes avec de pertes en vies humaines.

Les séries de sensibilisation sur la culture de la paix se dérouleront pendant plusieurs jours dans les quartiers qui enregistrent souvent de violences », a précisé le Coordinateur de l’association Ne brûle pas ma maison.Nous savons tous, a-t-il dit, qu’en Guinée les élections riment à  la violence. « Et, le plus souvent ce sont des jeunes qui sont manipulés par des politiciens, pour gérer la violence dans le but d’affaiblir un adversaire politique, afin de pouvoir se faire élire. Conscients de ce fait, nous avons déjà entamé la conscientisation des jeunes de l’axe Hamdalaye, Bambéto, Cosa, Wanindara, Cimenterie pour que désormais s’ils ont de réclamation qu’ils le fassent sans enfreindre à la loi, comme le stipule la Constitution guinéenne.»

Dans la même veine, Doumbouya a fait savoir que son Association a également pris langue avec les agents de la défense et de la sécurité qui sont stationnés à travers ledit axe. « Nous sommes déjà en contact avec eux et nous entretenons de bons rapports. Toutes les deux entités ont manifesté leurs volontés d’entretenir la quiétude dans ces localités. D’ailleurs, j’ai finalement compris que c’est un manque de communication ou l’instrumentalisation des uns et des autres qui est la source de la violence. Sinon à entendre les forces de défense et de la sécurité, elles montrent une volonté manifeste de ne pas en découdre avec la population.»
Gatien Smkaré pour Billetdujour.com