Ces dix dernières années, le code minier a connu des mutations, notamment au niveau de son annexe qui parle de contenu local, un terme souvent galvaudé par des cadres qui méconnaient même ledit contenu local. Le ministre des Mines et de la Géologie, Moussa Magassouba est revenu là-dessus ces derniers temps.
Pour lui, il y aurait 15 sociétés minières qui sont en phase d’exploitation et dont il a une idée de la manière dont ces dernières tentent de respecter le contenu local. Ainsi, une Agence nationale a été à cet effet.
Pour lui, il y aurait 15 sociétés minières qui sont en phase d’exploitation et dont il a une idée de la manière dont ces dernières tentent de respecter le contenu local. Ainsi, une Agence nationale a été à cet effet.
« Ce n’est pas un bouton magique qu’il faut pousser pour que le contenu local soit là. C’est un processus, nous avons commencé, il y a juste un an », a déclaré le ministre des Mines et de la Géologie.
Poursuivant, il a précisé que même les tenanciers des sociétés minières n’appréhendent pas tous les contours du contenu local. « Lors d’une de mes tournées, un responsable de société m’a dit : monsieur le ministre, nous nous respectons le contenu local, ma société a employé 200 employés et que 195 sont des Guinéens. Je lui ai, ok, tout en lui posant la question de savoir : quel est le montant de dépenses de prestations de services ; les pièces de rechange et l’importation des carburants et autres ? Vous dépensez combien de carburant par an ? Il a dit, qu’il dépense presque 150 millions de dollars. Combien de pourcent de ce montant reviennent à des sociétés 100% guinéennes, parce qu’il faut le reconnaitre des sociétés guinéennes sont de petites échelles. Donc c’est là, où, on te donnera un chiffre très modeste, ce qui est contraire au contenu local. »
Par la suite, Moussa Magassouba de revenir sur l’autre facette dudit contenu local : « la loi guinéenne est très claire. Quand une société est en exploitation, le pourcentage est connu, de 5 ans à 10 ans, le pourcentage de cadres de direction, pas des ouvriers, parce qu’il y a des ouvriers qualifiés et non qualifiés. 100% des ouvriers non qualifiés doivent être des Guinéens. Mais il n’est pas étonnant de constater que des sociétés où des camionneurs sont des étrangers et dans ce sens nous prenons une décision pour faire respecter le contenu local », a déclaré Moussa Magassouba.
Kawass pour Billetdujour.com