Jusqu’à un passé récent, il était bien prisé dans la sous région ouest africain notamment. Mais ces derniers temps, l’ananas guinéen en dépit de sa qualité, il perd de plus en plus sa place au niveau de la sous-region.
« A part le marché national, le premier autre marché dans la sous région est celui du Sénégal. Il peut absorber une grande production de la production guinéenne. Et l’enjeu, c’est de pouvoir repositionner l’ananas guinéen sur ces marchés et donc cela passe par la professionnalisation de l’exportateur »,
a souligné l’Assistante technique du projet Profila, Ozenfant Marion.
De son côté, l’expert Massirou Kondetto Camara de préciser que la non structuration des acteurs qui se trouvent en aval de la filière fait que l’ananas guinéen n’est pas bien présenté, mais également les acteurs n’étant pas bien structuré rencontrent des tracasseries policières dans le transport des produits. « Quand ils sont mieux formalisés, ils respectent tout le processus liés à cela, ça éviterait tous ces problèmes », a déclaré l’expert Camara.
Pour le Coordinateur national du projet Profila, Sebali Touré l’une des contraintes que rencontre l’ananas guinéen sur le marché de la sous-region serait son emballage: « dans le cadre du projet, nous sommes en train d’appuyer les producteurs pour mettre à disposition plus de 12 mille emballages », a-t-il déclaré.
Le président de la fédération des planteurs, filière ananas, Moussa Camara de faire savoir que chercher à résoudre la problématique de l’écoulement de ce produit que cela concours au respect des normes et sa meilleure présentation. « Même si sur le plan de qualité, on peut dire que l’ananas de Guinée est bien, mais on produit pour ceux qui achètent et donc il faut connaître quelles sont les exigences de ces acheteurs et devons nous conformer à cela », a indiqué le planteur.
Bosm pour Billetdujour.com