Le Conseil national du rassemblement pour le développement, (CNRD) a cru devoir booster le secteur minier, notamment son ambition de pousser les industriels à désormais transformer les matières premières sur place en Guinée. Une initiative que moults observateurs ont salué, mais le seul gros hic, est qu’il faut des préalables que l’Etat guinéen, lui-même doit respecter voire remplir.
« C’était l’une des grandes annonces à l’arrivée du CNRD, cette question de la transformation des ressources minières sur place, mais il y a eu plusieurs obstacles qui ont adourci la mise en oeuvre de cette réforme. D’abord c’est l’obstacle juridique. Les entreprises minières ont brandi des conventions qui les permettaient de contourner plus ou moins cette obligation », a déclaré le spécialiste des questions des industries extractives, Oumar Totya Barry, chez nos confrères de Fim fm.
« Quand je prends l’exemple de Guinea Allumina Corporation/GAC, c’était un projet de raffinerie au départ, mais ils ont reussi par des avenants à passer de raffinerie à un projet de bauxite, en tout cas au niveau des différents étapes. Et donc aujourd’hui, il y a la question technique, c’est-à-dire la question énergétique qui a été aussi un obstacle majeur, aussi la question de financement. Donc à ce niveau, il y a beaucoup d’obstacles qui n’ont pas permis selon le calendrier fixé par le gouvernement de réaliser cette question de raffinerie. Aujourd’hui, cette question est en train plus ou moins d’être enterré », a précisé Oumar Totya Barry.
Tosôcktâ pour Billetdujour.com