Des produits phytosanitaires d’origines asiatiques ont envahi le marché ces dernières décennies. Des réflexions sont en train d’être mûries pour le bon usage desdits produits. Notre rédaction est revenue sur cette question avec le coordinateur national de l’ONG Acor-Guinée, Maky Bah, spécialiste en agro-écologie.

Selon lui, ils ont engagé des réflexions au niveau d’une coalition qui s’est penchée sur la question, afin pouvoir comprendre un peu la politique nationale en matière de semence au niveau de la Guinée. « Tout simplement parce qu’il y a des documents qui sont rédigés sur la politique semencière en Guinée, mais avec toutes ces importations d’engrais et ces nouvelles pratiques qui sont en train d’être mises en œuvre au niveau des autres pays, et en Guinée , quel accompagnement faut-il engagé auprès des organisations paysannes pour prendre en compte cette thématique agro-écologie et semence paysanne », s’est interrogé Maky Bah.

Déjà précise-t-il, l’Etat guinéen a bien défini la politique nationale, mais que c’est une stratégie qui n’est pas connue par le grand public : « Raison pour laquelle, on s’est dit que ça serait intéressant de voir les contours liés à cette politique, pour qu’au moins on puisse aider la politique et le peuple à mieux comprendre cette initiative. Et voir s’il y a des gaps à l’intérieur de cette politique, pour essayer de les combler à travers des actions de plaidoyer qu’on pourrait accompagner au niveau national.»

Jean Bosco B’gor pour Billetdujour.com