Le marathon des chefs religieux a été entamé ce lundi 26 février 2024 au centre islamique de Donka, dans la matinée de la première journée de l’observance du mot d’ordre de grève.
Ainsi les échanges ont eu lieu entre la délégation du Mouvement syndical guinéen et les prélats des différentes confessions religieuses du pays.
Seulement voilà, les religieux ont été étonnés de la première requête des syndicats, qui visiblement se sont rendu compte que ce n’est pas pourtant pas de la mer à boire. Pour le Mouvement syndical guinéen, la participation des syndicats aux discussions est assujettie à la libération du Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée.
Ainsi, les religieux, après avoir écouté les syndicats, ils ont promis de rencontrer le chef de la junte, le général Mamadi Doumbouya. Ce qui fut fait le même jour.
Malheureusement, il faut le dire ainsi, leur démarche n’a jusque-là pas produit d’effet escompté. C’est-à-dire la libération du général du SPPG pour participer aux discussions.
Les prélats musulmans et chrétiens à la sortie du palais Mohamed V de Boulbinet, ont fixé le cap pour la Bourse de travail, siège de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée, (CNTG) toujours dans le même quartier de Boulbinet, commune de Kaloum. Leur compte rendu n’a eu que des effets d’annonces.
Lisez le communiqué du Mouvement syndical guinéen:
Désiré Keita