Pour rappel, le sexagénaire elhadj Ibrahima Sow a été interpelé au quartier de Concasseur, commune de Ratoma, le 24 octobre dernier.  C’était à l’occasion des échauffourées entre force de l’ordre et des jeunes manifestants. Dans un premier temps, il a été conduit à l’escadron numéro III de Matam. Puis placé sous mandat de dépôt et transféré à la maison centrale de Corinthie.
A en croire, les proches du pensionnaire de la prison centrale, les membres de la famille ont rencontré le détenu. « Le vendredi 13 novembre 2020, ma mère a été à la maison centrale, pour lui apporter le manger. Arrivé, les gardiens lui ont facilité.  Par la suite, ils ont dit à ma maman que le vieux est malade. Ce jour vendredi, ma mère n’avait pas  constaté de traces de blessures sur le corps de mon papa », a expliqué le fils du défunt détenu, Boubacar Sow.
Le lendemain c’est-à-dire samedi, son fils ainé, Boubacar Sow a son tour est parti
voir s’il pouvait rencontrer ce dernier, mais les pénitenciers ne l’ont pas donné l’accès. « Le samedi 14 novembre, je suis allé voir mon papa à la maison centrale, malheureusement, j’ai tout fait, ils ne m’ont pas permis de le voir. Et lorsque ma sœur s’est rendue là-bas, le dimanche, elle a été acceptée par les gardiens. Elle a pu voir mon père, mais dans un état déplorable, certains parties du corps enflés avec des cicatrices.»
L’infirmerie de la prison étant limitée pour le soigner, sa sœur dit-il, aurait demandé aux pénitenciers d’accepter que son papa puisse bénéficier de soins appropriés dans une structure sanitaire.
Poursuivant, Boubacar Sow de faire remarquer que quand sa sœur a
demandé aux pénitenciers qu’est-ce qui a arrivé à son papa avec des cicatrices sur le corps. « Les gardiens lui ont déclaré que dans la nuit du vendredi à samedi, que le détenu Ibrahima Sow avait quitté
dans la cale où il était, pour aller dans une autre, où il y a des détenus malades mentales. Selon les gardiens de la prison, ce sont des malades mentales qui lui aurait frappé. Seul le bon Dieu, sait ce
qui est arrivé à mon papa.»
Transféré dans un hôpital, Ibrahima Sow a rendu l’âme dans la nuit du dimanche à lundi.
Backtombla Maren pour Billetdujour.com