C’est un rapport qui suscite beaucoup d’interrogations dans le milieu journalistique et chez la plupart des auditeurs qui disent perdent ces derniers temps le goût d’écouter la radio.

Il faut le rappeler , depuis plusieurs mois maintenant, des émissions à grandes à Conakry sont bloquées et leurs médias fermés. Conséquence plus de 500 journalistes mis en chômage technique et stations continuent à subir des abus des autorités de la transition. Pour dénoncer ces injustices qui se manifestent contre les hommes de médias, les manifestations ont été organisées par ces acteurs de la presse. La dernière, c’est déroulé au cours du défilé pour le 1er Mai , journée internationale du travail oû des journalistes sous la conduite du Syndicat des Professionnels de la Presse ont marché des bouches bandées en fards rouges et portant des pancartes où l’on pouvait lire : “Libérez les ondes ! Plus de 500 médias détruits ! Libérez les médias ! La liberté de la presse est non négociable !

En dépit de tous ces manquements, les journalistes guinéens sont dans le contrainte de partager un rapport de Reporters Sans Frontières qui dit la Guinée a eu une ascension notable dans le classement mondial de la liberté de presse. Le pays progresse de sept échelons par rapport à l’année précédente. Il est devant des nations comme le Brésil (82), le Bénin (89), le Sénégal (94), et même le Kenya, l’Angola (104), le Nigeria (112), le Togo (113), le Mali (114), la Tunisie (118), le Mexique (121), la RDC (123), le Cameroun (130), l’Algérie (139), et le Rwanda (144).

Plus loin, il est noté que la Guinée s’établit comme un exemple dans la région en matière de liberté de presse. Cette avancée est le résultat d’une politique volontariste et d’une série de mesures concrètes qui ont permis de créer un environnement plus sûr et plus ouvert pour les journalistes, soulignant l’importance d’une presse libre comme pilier de la démocratie.

Pauvre journalistes !

Mobaillo Diallo pour Billetdujour.com