Maître Jean Moussa Sovogui, l’un des avocats du colonel Moussa Tiegboro Camara, a poursuivi ce mardi 4 juin, sa plaidoirie devant le tribunal criminel de Dixinn. En défendant son client, Me Sovogui a contesté la validité des parties civiles dans le procès, invoquant l’expiration du délai de prescription de dix ans selon l’article 6 du Code de procédure pénale. Il a argué que les constitutions de partie civile faites en 2023 pour des faits de 2009 étaient irrecevables. Il a également remis en question la légitimité des associations FIDH, OGDH et AVIPA comme parties civiles, ainsi que les témoignages de Me Thierno Souleymane Baldé et Mamadou Kaly Diallo, les jugeant sans lien avec les faits.
Enfin, l’avocat a plaidé pour l’acquittement de son client, soulignant le manque de preuves et l’importance de l’honneur de la justice, et a exhorté à un verdict conscient, rappelant que l’histoire jugera tous les acteurs du procès.
Binta Wann pour Billetdujour.com