Deux jours, permettront au Groupe de
Travail, Femmes, Jeunes, Paix et Sécurité en Afrique de l’Ouest et du Sahel de pouvoir outiller des acteurs venus des entités sociopolitiques de la nation guinéenne. Un espace hôtelier de la place a servi de cadre, ce vendredi 26 juillet 2024 pour le lancement des activités. 

Selon Nantenin Koné, présidente du Groupe de Travail, Femmes, Jeunes, Paix et Sécurité en Afrique de l’Ouest et du Sahel cette formation est organisée à l’intention des représentants des partis politiques et des organisations de la société civile. « Nous sommes partis d’un  constat sur le terrain. C’est que le plus souvent, lors des élections, les violences sont enregistrées. Nous avons vu aussi que pendant les élections comment les contentieux sont traités et comment est-ce que les partis politiques réagissent par rapport au processus. Donc nous nous sommes dit, il faut au moins réunir quelques femmes des partis politiques pour leur rappeler: le civisme, la citoyenneté, également c’est quoi le conflit… », a déclaré Nantènin Koné, du Groupe de Travail, Femmes, Jeunes, Paix et Sécurité en Afrique de l’Ouest et du Sahel.
Sur la même lancée, elle a fait remarquer que leurs devancières se sont battues pour consolider la paix en Guinée: « Nous diront qu’elles n’ont jamais accepté qu’il y est une crise en Guinée. Nous devons toujours essayer d’échanger, de s’accepter, afin que nous parvenions à stabiliser le pays. Parce que quand un pays n’est pas stable, nous les femmes, nous sommes la première victime », a-t-elle précisé.
De son côté, Mamadou Barry responsable de jeunesse du Groupe de Travail, Femmes, Jeunes, Paix et Sécurité de souligner que leurs attentes ne sont autres que les participantes puissent être outillées sur les techniques de la non violence: « C’est pourquoi, nous les avons fait appelle pour les outillés en matière de la citoyenneté, afin qu’elles  fassent la restitution au sein de leurs différentes formations politiques. Cela va permettre à la Guinée de connaître une stabilité pour ne pas dire une paix définitive », a déclaré Mamadou Barry, du Groupe de Travail, Femmes, Jeunes, Paix et Sécurité.
Et d’ajouter que les participantes de ladite formation vont à leur tour sensibiliser les militants et sympathisants de leur ressort: « pour que nous puissions avoir des contradictions d’idées et non des contradictions physiques. Et de ce fait, avoir des sociétés pacifiques », a-t-il fait savoir.

N’Fa Moussa Camara, chef de Projet Filles et Femmes Engagées pour la Construction de la Paix, dans le cadre du Groupe de Travail, Femmes, Jeunes, Paix et Sécurité en Afrique de l’Ouest et au Sahel de renchérir à son tour: « L’idée pour nous, c’est de les amener eux-mêmes à comprendre, comment s’impliquer véritablement dans le cadre de la promotion de la paix. Mais en étant à mesure de pouvoir identifier les conflits qui sont d’ordre politiques, à pouvoir les retracer et à pouvoir prendre en charge ces conflits avant que ça ne dégénère vers une certaine violence. C’est pourquoi, nous les avons mobilisés aujourd’hui. Donc la formation va non seulement porter sur le civisme et la citoyenneté: l’identification et la traçabilité de ces incidents politiques mais aussi sur des questions de prévention, gestion et résolution de conflits », a expliqué le chef de Projet, N’Fa Moussa Camara.

Pour sa part, Tamar Thiam, la chargée du Processus électoral de l’Union des Forces Républicaines, (UFR) de déclarer ceci: « Nous sommes dans un régime de transition et qui dit transition, dit le départ d’une gouvernance transitoire vers une gouvernance avec un régime  démocratiquement élu. Nous savons tous en Afrique et partout ailleurs, qui parle d’élections, ne perd pas de vue les risques de conflits. Donc ce projet est le bienvenu. Il intéresse les partis politiques, la société civile, mais aussi les gouvernants, parce que la maison Guinée, nous appartient tous. Personne ne voudrait qu’elle brûle. C’est pour cette raison, nous sommes tous-là pour être outillées afin de pouvoir prôner la paix, la démocratie, le développement de notre cher pays, la Guinée », a indiqué le cadre du bureau politique de l’UFR.
Richard TAMONÉ pour Billetdujour.com