Ce n’est pas la première fois qu’un navire énergétique jette l’ancre près de la façade maritime en République de Guinée. Selon de nombreux observateurs, le recours à une centrale flottante par les autorités de la transition est une sorte de mea culpa face aux dirigeants du régime déchu.
Ces derniers estiment que les responsables précédents avaient installé une centrale thermique aumfd  quai du port autonome, mais que la facture mensuelle était trop élevée pour les autorités de la transition. Les questions qui se posent sont les suivantes : quelles clauses ont conduit au retour de la centrale flottante à Conakry ? Les lieutenants du général Mamadi
  Doumbouya ont-ils payé moins que leurs prédécesseurs ? La réponse à ces préoccupations doit être connue du contribuable guinéen, car la bonne gouvernance l’exige.
Face à l’opacité souvent entretenue par notre administration, notre chef de rédaction s’est plongé dans les archives de votre quotidien en ligne, Billetdujour.com. Récemment, lors d’une conférence à la maison de la presse, un expert en développement et fonctionnaire international, Amadou Thierno Diallo, a abordé le coût de la fourniture d’électricité par une centrale thermique flottante. Il a expliqué aux médias que le prix standard sur le marché mondial pour ce type de centrale est très élevé, surtout pour un pays en développement.
Amadou Thierno Diallo a souligné que si l’on considère le fameux bateau (pendant le régime d’Alpha Condé), des questions se posent sur la manière dont la négociation a été menée pour sa mise en place. Ont-ils privilégié la fourniture d’électricité à n’importe quel prix, ou ont-ils cherché à fournir de l’électricité à un prix raisonnable ? Dans ce cas, il serait nécessaire de lancer un appel d’offres. Sinon, de nombreuses entreprises dans le monde pourraient construire des centrales thermiques ici en 24 mois.« Produire de l’énergie avec un bateau serait extrêmement coûteux. Pour générer un mégawatt, il faudrait environ 1,5 million de dollars par mégawatt. Si vous aviez un bateau de 100 mégawatts, cela reviendrait à au moins 150 millions de dollars par an. En comparaison, construire une centrale électrique terrestre serait plus économique. L’histoire semble donner raison à l’idée que les centrales traditionnelles sont plus efficaces et moins coûteuses que les bateaux pour produire de l’électricité.
Cependant, il est important de noter que d’autres facteurs, tels que l’emplacement, la durabilité et l’impact environnemental, peuvent également influencer cette comparaison», a-t-il lancé.
Au finish, l’histoire donne raison à qui?
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