Il aura fallu lui pour sortir le quotidien national HOROYA du givre de l’oubli. Même s’il n’était pas mort, son souffle de vie était devenu très faible. Ce journal au passé glorieux avait fini par perdre de sa verve à cause de la gestion qui lui avait été réservée. Un tirage limité avec des articles peu évocateurs des réalités du pays diffusé seulement au niveau de quelques départements. Tel était la triste réalité de ce journal qui a fait pourtant les beaux jours de la presse nationale.
Aujourd’hui il faut reconnaitre le travail technique, administratif et professionnel entrepris par la nouvelle équipe dirigeante sous la houlette du très grand maitre de la presse, Ibrahima KONE. Un travail de fourmi qui lui a permis d’exhumer des valeurs auxquelles il a insufflé une nouvelle dynamique de sa vision de changement. Pour un service de presse, le management du personnel est primordial, le mettre en confiance, assurer son équipement en matériels de travail adéquats et appropriés. L’environnement social et le cadre de travail sont des facteurs qui impactent positivement sur la qualité des rapports de service et les résultats escomptés.
Le renouveau on pourrait même dire renaissance du journal Horoya a permis aujourd’hui de redorer son blason terni par tant d’années de mauvaise gestion administrative et professionnelle. Notre quotidien national malgré les difficultés a réussi à devenir un véritable élément de presse par le contenu de sa publication, la pertinence de ses articles et l’envergure des informations qu’il distille. De quatre pages, il est aujourd’hui à près de 20 pages pour un tirage en dizaines de centaines. Tous les secteurs de la vie y sont touchés notamment : la culture, le sport, la société, l’administration, l’économie et la politique.
Horoya est aujourd’hui entré dans le cercle des grands journaux de la sous-région comme Fraternité Matin de la Côte d’Ivoire, l’Essor du Mali, le Soleil du Sénégal. Il rivalise avec ces organes de presse en qualité d’impression, d’information et de distribution. Cette réussite est à mettre à l’actif de ce jeune bouillant et talentueux administrateur Ibrahima KONE qui n’a ménagé aucun effort pour imprimer à son service sa forte personnalité et son savoir-faire en matière de communication et d’information. Il est réellement l’homme de la situation comme aiment le dire les guinéens « L’homme qu’il faut à la place qu’il faut ».
Sa venue à la tête de ce service a été salutaire pour la presse nationale et une aubaine pour ces dizaines de travailleurs de Horoya qui trouvent en lui un rédempteur, un meneur d’hommes et un parfait père de famille. Diriger les hommes ce n’est pas seulement les donner des ordres, c’est aussi et surtout partager leur vie leur quotidien. A vrai dire Ibrahima KONE est devant, avec et derrière ses collaborateurs. C’est le prototype du chef exemplaire qui a le mérite professionnel, l’esprit d’ouverture et le sens aigu de l’humanisme. Bon vent à ce jeune Directeur pour le rayonnement sans cesse croissant de l’organe Horoya.
Issa Kanté