Par-dessus tout, c’est essentiel alors que la coopération multilatérale s’affaiblit et que les forces de la fragmentation se renforcent.
« Le commerce est devenu une arme à double tranchant : une source de prospérité et d’inégalité, d’interconnexion et de dépendance, d’innovation économique et de dégradation de l’environnement », a fait valoir M. Guterres, qui a appelé à un plus grand dialogue entre les nations face au quasi-triplement des barrières commerciales depuis 2019, « souvent motivées par des rivalités géopolitiques, sans se préoccuper de leur impact sur les pays en développement ».
« Le monde ne peut pas se permettre de se diviser en blocs rivaux. Pour mettre en œuvre les ODD et garantir la paix et la sécurité, nous avons besoin d’un marché mondial et d’une économie mondiale, dans lesquels la pauvreté et la faim n’ont pas leur place », a insisté le chef de l’ONU.
Dans ce contexte, il a salué les réformes de la CNUCED initiées par la Secrétaire générale Rebeca Grynspan. « Votre rôle reste essentiel : identifier et travailler pour combler les lacunes et les divergences du système, et proposer des solutions pragmatiques et fondées sur des preuves ».

Mariama Dalanda Diallo