Nous voilà jour après jours, semaine après semaines, mois après mois, pour arriver à une année et donc douze mois que le président démocratiquement élu de la République du Niger, Mohamed Bazoum était déchu de ses fonctions du chef de l’État, président de la République, commandant en chef des forces des armées par le chef de bataillon de sa garde présidentielle, le général Tiani.
Un coup d’État qui a ému plus d’un. Jusqu’à ce que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, (CEDEAO) ait menacé la junte nigérienne d’intervenir militairement, afin rétablir le président élu Mohamed Bazoum.
Un an après le putsch, le temps a passé, les saisons ont changé, les promesses d’intervenir militairement sur le sol nigérien par la CEDEAO reste visiblement un voeux pieux.
Cette promesse semble figée dans le temps apparemment. Force donc est de constater que cette intervention, promise comme imminente, n’a toujours pas vu le jour. Le président élu du Niger, Mohamed Bazoum est toujours interné par la junte dirigée par Abdouramahane Tiani.
À date, aucune issue, et pour la libération de Bazoum, à plus forte raison un minimum de semblant à un retour à l’ordre constitutionnel.
Les trois junte: Niger, Mali, Burkina ont même créé un regroupement dénommé,  l’Alliance des États du sahel, (AES). Aux dires de ces chefs militaires, c’est pour faire face aux défis surtout sécuritaire de cette partie de l’Afrique de l’Ouest.
Il convient de souligner, que les promesses n’ont manifestement accouché que d’une petite souris. Au moment où, les différents porteurs de tenues de la République du Mali, du Burkina Faso en passant par la République du Niger prenaient le pouvoir, la situation sécuritaire et de droits de l’homme était mieux que maintenant.
Comme pour dire que ce n’est pas parce que l’on militaire, qu’on a la solution de mettre fin à une guerre.
Sion Tônkô pour Billetdujour.com