Souleymane Traoré, assistant technique du directeur général de l’Agence nationale de l’assainissement public, a mis en lumière les défis majeurs liés à la décharge de Dar es Salam à Conakry. C’était mardi 27 août, dans l’émission de nos confrères de Guineenews TV.
Initialement étendu sur 25 hectares dans les années 80 pour une population de 500 000 habitants, le site est maintenant réduit à seulement 5 hectares exploitables pour une ville de plus de 2 millions d’habitants.
Lors de son intervention, il a expliqué que « la décharge est saturée, recevant quotidiennement 1 200 tonnes de ddéchets. L’État guinéen a fait appel à des opérateurs internationaux pour gérer ces volumes importants et améliorer la salubrité urbaine. »
C’est dans ce cadre qu’un projet ambitieux nommé « Barétodé » a vu le jour. Ce projet prévoit la construction d’un centre d’enfouissement technique moderne à « Baritodé », dans la préfecture de Coyah, financé à hauteur de 70 millions d’euros par l’Union européenne et l’AFD.
« La construction d’un centre d’enfouissement technique, une décharge moderne et contrôlée, est prévue sur le site identifié à Barétodé, dans la préfecture de Coyah. Le financement, conjointement assuré par l’Union européenne et l’AFD, s’élève à 70 millions d’euros. »
Souleymane Traoré a également souligné que la question foncière est en cours de résolution. Après le site de Barétodé, il est nécessaire de créer un centre de transfert.« Barétodé étant situé à environ cinquante kilomètres, il serait difficile de transporter tous ces déchets par des centaines de camions circulant en vville.Et, la mise en œuvre du projet progresse bien, avec l’objectif de rendre le premier casier opérationnel d’ici fin 2027.»
Synthèse Alpha Traoré