Quand la carrière d’un artiste connaît un ralentissement, il devient essentiel de trouver divers moyens pour subvenir à ses besoins. Cette situation est tout à fait compréhensible. En effet, les artistes, comme tout autre professionnel, peuvent faire face à des périodes de creux dans leur carrière. Pour surmonter ces moments difficiles, ils doivent souvent diversifier leurs sources de revenus. Cela peut inclure des activités telles que la production musicale pour d’autres artistes, la participation à des événements ou des collaborations avec des marques. Cette diversification permet non seulement de maintenir une stabilité financière, mais aussi de rester pertinent dans l’industrie.
Mais comment est appréhendé aujourd’hui le choix de nos artistes de soutenir le CNRD, dirigé par le Général de corps d’armée Mamadi Doumbouya ? Sortent-ils du cadre professionnel, voire se détournent-ils de leur mission cruciale qui est de toucher et d’inspirer leur audience par leur art ? Malin qui trouvera la bonne réponse.
C’est pourquoi, en Guinée, dans le contexte actuel, certains peuvent percevoir leurs actions comme de la propagande, surtout que les messages qu’ils véhiculent semblent alignés avec des agendas politiques.
Aujourd’hui, il est crucial de reconnaître que la clarté et la transparence des autorités de la transition jouent un rôle significatif dans la perception publique des artistes. Si les directives et les intentions des autorités étaient plus claires, il y aurait peut-être moins de suspicion et de critiques envers les artistes.
Quoi qu’il en soit, il est évident que la capacité des artistes à naviguer dans des périodes de ralentissement dépend de leur adaptabilité, de leur créativité et de la transparence des environnements dans lesquels ils évoluent.
Mobaillo Diallo