À l’image des autres week-end, ce samedi 31 août 2024, le Rassemblement du peuple de Guinée, Arc-en-ciel et l’Union des forces démocratiques de Guinée ont animé leurs assemblées générales. 
Au RPG-AEC, le projet de Constitution est revenu sur la table du bureau politique national. « … c’est une première qu’un avant-projet de Constitution sorte comme ça et qu’on fasse beaucoup de bruits, de pertes de temps, de gaspillages d’argent pour ne rien. Parce que ça va retourner encore au CNT. Ils vont statuer là-dessus, pour sortir maintenant un projet qui sera distribué aux partis politiques pour la campagne du référendum. Pourquoi ne pas d’abord finaliser à leur niveau et donner administrativement à tous les partis, à la société civile, pour que chacun mène sa campagne’’, a déclaré Marc Yombouno.
Sur la même lancée: « Une constitution qui nous ressemble et qui nous rassemble. Mais, alors, laissez les gens aller faire leur sensibilisation, programmer le jour du référendum. Quelque soit la finalité, c’est le Oui ou le Non. Pourquoi dépenser autant d’argent en appelant des gens à Coyah, à Kindia », a dénoncé l’ancien ministre du régime d’Alpha Condé.
De l’autre côté, à l’UFDG, l’insécurité a préoccupé les cadres: « Nous avons appris qu’El hadj Houssimiou Diallo a été assassiné devant sa famille. C’était l’un des militants de la première heure de l’UFDG. Nous présentons les condoléances du parti à la famille. C’est triste, nous sommes dans une véritable insécurité », a précisé le vice président de l’UFDG, Kalémodou Yansané.
Puis, ‘’Nous sommes dans l’insécurité alimentaire également. Nous avons appris sur les ondes, que 10 000 tonnes de riz impropres à la consommation étaient en train d’être reconditionnées et remises dans les sacs neufs pour être vendus aux pauvres populations. Ce riz n’est pas venu du ciel, il est passé par nos frontières. Il est passé par le port autonome de Conakry où il y a tous les services de santé, où il y a tous les services de sécurité et tous les services de contrôle qualité. Comment 10 000 sacs de riz impropres à la consommation peuvent se retrouver sur le territoire guinéen sans qu’il n’y ait une alerte précoce. Est-ce que c’est le seul cas? », a fait remarquer le cadre de l’UFDG.
A-Tchol pour Billetdujour.com