Ils sont partout. Oui, partout et nulle part à la recherche de tout. Ils, ce sont ces hommes en cravate. Pourtant, ils sont censés être les gardiens des valeurs et coutumes de la République.

Malheureusement, ils préfèrent être des vautours toujours à la quête de mets, d’aliments ou de nourritures de diverses natures et à tout prix, au prix de leur dignité. Au pays d’Ahmed Sékou Touré, le religieux n’est que l’ombre de lui-même. Cet homme de Dieu opte pour vendre sa dignité. Il ressemble à un dirigeant perdu au beau milieu de la forêt, sans guide et sans repère.

L’homme de culture, notamment l’artiste, incarne normalement une valeur. Mais aujourd’hui, il se transforme en charognard en quête perpétuelle de chair à dévorer. L’élite guinéenne aussi s’est égarée. Pourtant, elle est censée avoir une probité morale. Mais certains sont devenus des lèche-bottes des décideurs et de tous les régimes. C’est leur façon d’obtenir leur pain quotidien. De toute façon, c’est leur choix.

On peut déduire qu’au pays de Diallo Telly, le manque de confiance se fait sentir partout. Les discours sont à l’image de ceux qui les prononcent. Hier, ils défendaient ou prétendaient défendre le bas peuple. Mais aujourd’hui, ils sont ceux qui briment par excellence les droits des peuples.

Le journaliste a le rôle d’éducateur, du moins en temps normal. Ses messages aussi doivent être des rassembleurs. Sauf qu’actuellement, au pays de Zegbela Togba Pivi, la pyramide est inversée. Le politique qui avait des idées novatrices et des solutions salvatrices n’est-il pas la source du problème aujourd’hui ? De nos jours, il n’a que des projets sataniques et égoïstes.

Par Aliou Maci Diallo, Journaliste