Le fondateur de Afrikajom center, Alioune Tine, un acteur de la société civile sénégalaise a fait un poste par rapport à cette impasse que connaît la République du Sénégal ces derniers temps. Lisez son approche à lui:
« Les démocraties africaines électorales, constitutionnelles et d’un présidentialisme quasi despotique doivent être répensées. La logique du rapport de force et de la tyrannie de la majorité est une source de tensions permanentes qui risque de passer à côté des priorités, avec les conflits de légitimité souvent sans intérêt », a déclaré Alioune Tine.
Le fondateur de Afrikajom center de poursuivre: « Quand un président de la République par la vertu d’un simple décret peut annihiler deux Institutions et neutraliser le Parlement, ça donne aussi à réfléchir sur les causes profondes de l’instabilité de nos institutions démocratiques, sur l’équilibre des pouvoirs. »
« On a eu l’impression qu’avec Macky et Wade que les institutions étaient leur propriété. Mais en dernière instance sur les capacités d’un leadership politique de dialoguer, pour trouver les compromis historiques qui évitent d’être en permanence dans des logiques d’insurrection et de contre-insurrection politique, judiciaire, institutionnelle, etc.
Et le citoyen dans tout çà? Il doit voter et attendre la prochaine élection. Comment la participation citoyenne pourrait jouer la fonction de régulation dans ces interminables batailles. Quel doit-être le rôle des corps intermédiaires dans cette phase cruciale où nous sommes souvent intimés à choisir notre camp.
Ce tournant important doit être aussi celui du débat scientifique ouvert, de la quête d’une consolidation de la démocratie et de l’État, des droits fondamentaux et surtout des libertés fondamentales », a-t-il fait remarquer.
A-Tchol pour Billetdujour.com