Ce samedi 14 septembre 2024, les leaders politiques ont animé leurs assemblées générales. Notamment du côté de Ratoma-Bonfi, où les militants et sympathisants du Parti de l’espoir pour le développement national (PEDN), ont suivi le présidé par l’ancien Premier ministre, Lansana Kouyaté à travers la visioconférence: « Ils (CNRD) se sont engagés à respecter l’échéance de 2024 avec la CEDEAO, et nous prenons cet engagement au sérieux. Même lorsque l’on me rapporte que le général Doumbouya a dit ceci ou cela, je n’y accorde pas d’importance….
Combien de fois ont-ils dit que j’étais celui qui murmure à l’oreille du CNRD? Je tiens à préciser qu’avec Mamadi Doumbouya, il n’y a eu que quelques coups de téléphone, qui n’ont même pas atteint cinq fois », a révélé Lansana Kouyaté.
Le président du parti Panafricain de Guinée (PAG), Mansour Kaba de son côté, c’est une conférence de presse qu’il a animé à la maison des journalistes à la Manière. Il a pour occasion fait une analyse critique du projet de Constitution. À l’en croire, la rédaction de la nouvelle Constitution doit mentionner dans son préambule, certains détails en référence notamment à la promesse tenue par les membres du Comité national pour le rassemblement et le développement (CNRD):
« Toute négligence de cette obligation devra être considérée comme une trahison des engagements initiaux des responsables de la Transition », a déclaré Mansour Kaba.
À Hamdallaye, l’UFDG a comme d’habitude tenu son assemblée générale. Les militants et sympathisants eux aussi ont suivi l’intervention de leur leader du parti par le biais des nouvelles technologies.
Pour l’ancien Premier ministre, Mamadou Cellou Dalein Diallo, il est désormais évident que le locataire du palais Mohamed V a des intentions de ne pas lâcher le pouvoir: « Dès le début, leur objectif était clair : s’approprier le pouvoir, potentiellement de manière définitive. Leur intention est maintenant manifeste. Ils cherchent à conserver le pouvoir qu’il y ait ou non des élections. Ce groupe veut priver le peuple guinéen de son droit de choisir ses dirigeants…. Nous devons maintenant choisir notre camp : celui qui lutte pour le respect des droits et des libertés, pour la Charte de la Transition, pour que les engagements pris soient honorés, et pour un retour rapide à un ordre constitutionnel à travers des élections libres et transparentes », a fait remarquer le président de l’UFDG.
A-Tchol pour Billetdujour.com