Nous entamons sur la base d’un simple constat, évidemment, d’aucuns pourront avoir le leur, mais ce que nous faisons coucher à présent par rapport à cette organisations qui regroupe des pays partageant la langue française n’est autre qu’un simple instrument de la politique de Quay d’Orsay, (département en charge des affaires étrangères de la France) pour ne pas dire de l’Elysée, (palais présidentiel France).
C’est le machin de l’hexagone pur et simple afin d’avoir sa suprématie sur des sujets à dimension internationale. Sinon comment comprendre qu’un organisme qui est censé faire la promotion de la langue qu’on estime en commun, va jusqu’à s’immiscer et avoir des tentacules dans les sphères politiques. Un exemple d’illustration, dès qu’un coup d’État est perpétré quelque part, c’est le communiqué que le machin brandit, suspension. Et derrière, la levée de cette suspension dépend de la bonne humeur du Quay d’Orsay, mais pas la réalité sur le terrain. Devant les objectifs des caméras, ils se montrent défenseurs des droits humains, rien de tout ça. Soyons sans passion, mais plutôt rationnel, qu’est-ce que la Guinée a pu remplir comme conditions pour qu’elle intègre le machin, appelé Organisation internationale de la francophonie (OIF).
Et donc, cette francophonie c’est simplement un regroupement des Cow-boys afin de pouvoir contenir des boeufs pour paître.
Quand on parle de la langue, cela implique la culture. On aurait dû comprendre si la francophonie s’intéresse par exemple à la formation des enseignants surtout ceux de l’élémentaires. Créé des centres de lecture disons des bibliothèques dans les écoles. Entre nous, montrer nous, une seule salle de classe que le machin de la francophonie a construit, ne serait-ce que chez nous en Guinée. Rien à ma connaissance. Et même la France elle-même, si ce n’est que des écoles héritées de la colonisation.
Cela m’amène d’ailleurs à tirer le chapeau comme on dit à la coopération Guinéo-nippone. Oui, de la capitale guinéenne en passant par les localités, les plus reculées du pays, le Japon a un peu partout construit des écoles clés en main et continu de faire.
Voilà en ce qui me concerne, des sujets que la fameuse francophonie doit s’occuper, si en tout cas, son objectif est de promouvoir la langue française. Puisque, autant on formera, autant des locuteurs de cette langue seront nombreux et la langue aura sa vitalité. Mais ce n’est pas ce dont on constate sur le terrain. La francophonie, pour ne pas se répéter, c’est juste avoir la suprématie sur les pays qui se cherchent comme les nôtres.
A-Mantcho pour Billetdujour.com