La vieille garde estime que sa source, c’est le Premier régime. Et ça continu de plus belle depuis. Comme on dit, les vieilles habitudes ont la peau dure chez nous. Va-t-on dire que c’est dans le sang désormais du Guinéen? Non, en tout cas, pour des celles ou ceux qui regardent cet état de fait d’un mauvais oeil. 
Par contre, pour celles et ceux qui en profitent. Et cherchent à trouver le « mangement ». La classe des abrutis, plus souvent, mais pas qu’eux, des intellects mais sans morale sont également dedans, estiment, que c’est dans l’ordre des choses: ce sont des béni-oui-oui, c’est le patron qui a dit. Le chef aussi, c’est son patron qui lui a dit de faire ainsi. À tel enseigne, qu’on oublie même, qu’on est dans une République.
Cette politique dans la majeure partie des cas est orchestrée depuis au sommet de l’État et la transmission se fera jusqu’au dernier cadre des différents départements.
L’on se souvient encore, au temps de Dadis-show, le chef de la junte d’alors, le capitaine Moussa Dadis Camara a eu un désaccord avec le président de la Cour suprême, pour la simple raison que pour lui (Dadis), ce dernier a manqué de mentionner ou de remercier le Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD), qui a pris le pouvoir. Toute chose qui avait fait péter les plombs au président de la transition, reprochant au magistrat de noter simplement dans son discours: sacerdoce et sacerdoce.
Comme pour dire que l’exemple vient toujours d’en haut. Un cadre qui manque de mentionner dans son intervention: grâce au commandant en chef, le chef suprême, le maréchal, président… tu es susceptible de tomber en disgrâce vis-à-vis du chef.
Et tout ça au détriment, du chef lui-même et par ricochet de la République, puisque cela amène aux cadres non seulement à faire le jeu du chat et de la souris et aussi et surtout à rendre des cadres compétents d’être des dealers, des cadres amorphes. Au lieu donc qu’ils éclosent leur matière grise pour permettre à l’administration de bouger. Ces derniers sont obligés de suivre le terrain comme tout le monde pour ne pas être remplacés.
Ce dont beaucoup déplore, pour eux, nos dirigeants doivent comprendre que cela  ne profite pas à la République, au contraire estiment-ils, cela stagne le pays, au grand dam du Guinéen lambda.
Vivement, que ce disque rouillé soit changé afin que les Guinéens s’adonnent au travail vrai et abandonnent des discours creux, démagogique qui ne profite qu’à une minorité. Et le remède du culte de la personnalité se trouve où au palais de Katom!
Tassimô pour Billetdujour.com