Don de tables bancs, rénovation des écoles, ouverture des classes, effectif du personnel, raquette des élèves par des enseignants, ce sont entre autres préoccupations que le Directeur communal de l’éducation de Kaloum, Ibrahima Yattara a bien voulu répondre.

D’entrée de jeu, M.Ibrahima Yattara a expliqué que les 85 milliards offerts  par le Président Alpha  Condé au ministère de l’Education nationale  et de l’alphabétisation pour soutenir les parents d’élèves ne le surprend pas. « Ça va dans l’esprit même du chef de l’Etat, qui veut soutenir les faibles. 85 et quelques milliards qu’il a mis à la disposition du système éducatif guinéen ont été précédés par d’autres gestes pour la commune de Kaloum, pour ne dire toute la Guinée.
Oui, à Kaloum, le président de la République a pris soin de rénover toutes nos écoles AFRICOF : l’école primaire d’Almamya, de la Gare de Tombo II et l’extension de 12 salles de classes au niveau de l’école primaire Frédérico Mayor de Sandervalia », a-t-il rappelé.
Sur la même lancée, le DCE de Kaloum de confier que le Président Condé veut les doter encore des infrastructures, des tables bancs avec son budget de souveraineté pour prouver aux Guinéens que sa priorité c’est l’éducation et pour réussir dans ça, il faut venir au secours des Guinéens d’en bas. « Je ne vais pas vous apprendre que dans les temps, des parents d’élèves payaient les tables bancs. Mais ce qu’il faut dire maintenant à ces parents d’élèves, le Président a joué sa part de contribution pour les soulager. Ces parents d’élèves doivent exhorter à leur tour les enfants à venir à l’école et les encadrer à la maison. Pour l’année-là, exceptionnellement, les parents d’élèves ont un peu trainé les pas pour faire venir les élèves à l’école lors de l’ouverture des classes. Le mardi 1er décembre, c’était le jour du démarrage des cours, parce que le 16 novembre dernier, l’école était ouverte au point de vu administrative. Pendant cette période et la direction d’encadrement et les enseignants, ils étaient tous au rendez-vous, mais le bas a blessé au côté des élèves, par ricochet du côté des parents d’élèves, parce que tout le monde était informé que les cours allaient démarrer. »
Pour la gestion de la somme offerte par le chef de l’Etat, M.Yattara  de noter  que le ministre Bano Barry est très méthodique. « Il a mis ses services compétents pour un bon partage. Vous savez le Guinéen sait spéculer sur le nombre, si ça lui manque 50 tables bancs, il peut dire que c’est 100 voire 1000. Pour éviter cela, le ministre a mis le service matériel du département sur le terrain pour aller recensement école par école, afin de connaître les besoins en tables bancs : les tables bancs en bon état, en mauvais état, celles qui ne sont pas récupérables, aujourd’hui la situation-là est sur la table de monsieur le ministre, c’est en fonction de ça, il émet des commandes. C’est pourquoi, ne vous en doutez pas, tout se passe dans la plus grande transparence. Malgré que certaines presses qui n’aiment pas venir auprès des autorités se permettent de dire ce qu’ils veulent dire, ça aussi, c’est la liberté. C’est la liberté aussi des gens qui écoutent de croire ou de ne pas croire.»
Sur la crise d’enseignants, notre interlocuteur de souligner que : « Vous savez le ministre est en train de trouver en rapport avec les inspecteurs régionaux de l’éducation. Dans notre commune par exemple, nous avons une inspectrice régionale, tous les jours, le ministre en sait quelque, il y a beaucoup d’enseignants à Conakry notamment, qui n’ont pas de charges. Les gens, ils viennent à l’éducation pas pour enseigner : soit pour faire de l’éducation un tremplin  pour aller dans les autres départements, soit pour faire de la maladie imaginaire. On a beaucoup de malades au jour d’aujourd’hui. Le ministre est en train de faire la part des choses, on ne peut pas faire le recrutement pour simplement faire le recrutement. Le chef de département veut connaître réellement l’effectif qu’on a et quels sont ce qui sont capables d’enseigner et quels sont ceux qui ne le pas. Il veut savoir cela avant de prendre des dispositions qui s’imposent », a-t-il dit. Et de poursuivre : « A l’interne, on apporte des solutions locales pour régler ledit problème d’enseignants, parce qu’il y a beaucoup d’enseignants qui flottent .».
Parlant du nombre d’écoles dans la zone de Kaloum, le DCE, Ibrahima Yattara fait comprendre qu’il y a 15 écoles publiques. « Si l’on cumule publiques et privées, on est dans les 23 écoles. C’est moins le préscolaire, parce que le Président de la République dans la correction des disfonctionnements du système éducatif, a mis le préscolaire qui était logé au compte des affaires sociales, au compte du ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation. On est en train de voir comment faire bénéficier aussi aux parents de l’enseignement pré scolaire dans les publics, l’unique qu’on a ici, c’est le jardin 2 octobre.»
Pour les règles instaurées pour le bon fonctionnement de l’enseignement dans la zone, le premier responsable de souligner avoir fait une circulaire pour dénoncer les mauvaises pratiques. « Nous voulons sévir sur cet état de fait. Parce qu’on est à la phase de moralisation du système éducatif. Et c’est ce sont des éléments qu’il faut prendre en compte. Le président de la République ne peut pas lutter pour soulager des pauvres et que des enseignants qui ont des primes d’incitation prennent le sens contraire. Donc on s’est dit que ces comportements-là sont à bannir.» ET a conseillé aux élèves ne pas oublier de continuent à observer les mesures barrières et à l’école et à la maison. « C’est maintenant qu’on prépare la réussite. Les enfants qui veulent réussir, ce sont eux qui ont répondu à l’appel depuis le 1er décembre. Donc de continuer à encadrer leurs enfants à la maison. Nous, en ce qui nous concerne en tant qu’autorité du système éducatif, nous ferons le maximum de nous-même, pour donner une bonne formation à nos élèves, parce qu’on est motivé par le chef de l’Etat à travers des primes d’incitation et autres accompagnements. Donc tout cela doit amener les parents d’élèves, les élèves à prendre conscience que leur destin est dans leurs mains. Que la réussite ne se trouve pas à ailleurs, la réussite se trouve sur le chemin de l’école et sur les bancs. Ils peuvent continuer à compter sur l’autorité communale. Je ne ménagerais aucun effort pour continuer à mériter la confiance du chef de l’Etat, qui a bien voulu me choisir parmi ces millions de Guinéens pour venir apporter mon grain de sel dans ma commune natale sur le plan éducatif. »
Richard Tamoné  pour Billetdujour.com