Le déballage se poursuit sur le paysage politique de la Côte d’Ivoire. Après Robert Bourgi, c’est le tour de l’opposante de la France, Marine Le Pen de se prononcer sur ce qui s’est passé dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest.
« Je croyais qu’on arrêtait d’aller mettre telle ou telle personne à la tête de tel ou tel État. Quel qu’il soit d’ailleurs, Ce n’est pas un jugement de valeur à l’égard de M. Gbagbo. Je ne suis pas amie à M. Gbagbo, je ne l’ai jamais rencontré de ma vie. M. Gbagbo, c’est un socialiste. Il était dans l’International socialiste. Il n’était pas proche du Front national. Je croyais justement qu’on avait dit qu’on arrêtait la Françafrique, qu’on arrêtait les interventions militaires qui consistaient à porter tel ou tel au pouvoir. Je pense que les institutions ivoiriennes permettaient de déterminer qui avait raison ou tort, dans le débat électoral qui avait lieu. Je ne suis pas sûre que les Ivoiriens aient gagné en liberté. Je n’ai pas de jugement sur M. Ouattara, je n’ai pas de jugement sur M. Gbagbo. J’ai quand même le sentiment qu’aujourd’hui, celui qui est à la tête de la Côte d’Ivoire l’est parce que la France, par la force, l’a aidé à y être », a déclaré Marine Le Pen.
Source: page X, Histoires d’Afrique