Trois jours après avoir donné la victoire au Real Madrid contre Getafe (1-0), Sergio Ramos a récidivé ce dimanche sur le terrain de Bilbao (0-1). Un nouveau succès précieux dans la course au titre.
Pas toujours flamboyant, le Real Madrid n’en est pas moins une véritable machine à gagner depuis trois semaines et la reprise de la Liga. Ce dimanche dans la citadelle difficilement prenable de San Mames, l’antre de Bilbao, le club merengue s’est offert une septième victoire de rang dans l’intervalle, confortant un peu plus son leadership en reléguant provisoirement son dauphin blaugrana à sept longueurs. Un Barça qui aura fort à faire dans la soirée sur la pelouse de Villarreal, pour le compte de la 34e levée de championnat.
Pour parvenir à ses fins, comme il y a trois jours devant Getafe, le Real s’en est remis à un penalty transformé par Sergio Ramos. Une sentence consécutive à une faute de Dani Garcia sur Marcelo dans la surface de l’Athlétic. Avec son sang-froid caractéristique dans l’exercice, le capitaine madrilène n’a pas tremblé, convertissant son 20e penalty consécutif, le 11e sur les deux saisons écoulées, et inscrivant au passage son 10e but de la saison – le 96e de sa carrière toutes compétitions confondues. Des chiffres ahurissants pour un élément cantonné à l’arrière-garde.
Un défenseur-buteur unique
Depuis la reprise des débats, Sergio Ramos a frappé cinq fois – plus que tout autre joueur en Liga. Et le voilà co-détenteur du record de buts marqués sur une saison par un défenseur dans l’élite espagnole au XXI siècle, à égalité avec Mariano Pierna qui avait cumulé 10 réalisations avec Getafe lors de l’exercice 2005-2006. Pour autant, l’intéressé préfère retenir la performance défensive du collectif. « Sur le plan défensif, on est costaud, on ne fait pas d’erreurs, on sait pertinemment que c’est ça qui fait la différence dans la dernière ligne droite, se félicite-t-il sur l’antenne de beIN Sports. C’était un des matches les plus importants qui nous restaient à jouer, sur une pelouse où il est toujours difficile de s’imposer. A la reprise, on savait qu’on avait 11 finales à jouer, on en a remportées sept, tout dépend de nous maintenant. »
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