Guinea junta leader Colonel Mamady Doumbouya, raises his hand at his swearing in ceremony as president of country transion on October 1, 2021 in Conakry. - The head of the junta in Guinea, Colonel Mamady Doumbouya, was sworn in on Friday as president of this West African country for a period of transition of still unknown duration and content. (Photo by Cellou BINANI / AFP)
Le responsable de Stratégie et planification du Front national pour la défense de la Constitution, dissoute par la junte militaire est revenu sur les deux ans de gestion du Conseil national pour le rassemblement et le développement. 

« Après les 24 mois, nous constatons que c’est de l’apprentissage sur place qui continue, de l’imposture  de la mégalomanie… Comme vous le constaté, les engagements qui ont été pris le 5 septembre 2021 ont été complètement trahis. Le piétinement de nos droits, l’instrumentalisation de la justice, la gabesie financière qui ont amené selon eux, le CNRD à prendre le pouvoir. Fort malheureusement après deux ans, nous assistons au favoritisme, au népotisme… », a cité Sékou Koundouno.

Dans la même veine, l’activiste de la société civile guinéenne a indiqué qu’actuellement des édifices poussent un peu partout à travers le pays. « C’est sans commentaire, tout cet effet prouve à suffisance que les engagements de base ont été trahis. Je me pose la question est-ce Mamadi Doumbouya et ses hommes n’étaient pas jaloux d’Alpha Condé. Tout ce que la junte a reproché au régime déchu, ils sont en train de faire la même… »
Et selon lui, rien n’est fait quant au retour à l’ordre constitutionnel. « A ce jour, toutes les conditions sont réunis pour confisquer le pouvoir…. Nous sommes dans une situation qui est voulue et c’est le peuple d’en tirer toutes les conditions », a laissé entendre le responsable de Stratégie et planification du FNDC.
Anèka pour Billetdujour.com