Le directeur central de la police judicaire, Fabou Camara n’est fait pas visiblement figure de bonne presse dans le milieu des défenseurs des droits de l’homme. Selon eux, le haut fonctionnaire de la police nationale emploierait parfois des méthodes révolues pour interpeler les citoyens. Chose que le président de l’Organisation guinéenne de droit de l’homme, OGDH, Abdoul Gadiri Diallo a dénoncé avant de condamner .
« M. Fabou se croit tout permis, parce qu’il prétend être le tout puissant commissaire et directeur de police judiciaire », a lâché le défenseur des droits de l’homme, Abdoul Gadri Diallo.
Avant de faire remarquer que la liberté d’expression que ce n’est pas lui, qui l’a consacré. « C’est la Constitution guinéenne, c’est l’ensemble des textes internationaux ratifiés par la Guinée notamment le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples. A lui seul, il ne peut pas se comporter comme s’il était dans une jungle, en essayant de mettre la main sur toute personne qui tienne des propos qui ne correspondent pas à ce qu’il veut entendre .»
Il a par la suite souligné qu’il peut accompagner toute personne victime de violation des droits de l’homme et qui souhaite être accompagnée. « Le seul problème, c’est que nous ne pouvons pas nous auto-constituer parti civil, il faut que ça vienne des victimes », a-t-il précisé.
Le président de l’OGDH de faire savoir que le commis de l’Etat est issu d’une famille où un certain nombre de règles ou d’éthiques lui ont été enseignés. « Il ne faut pas qu’il se comporte dans la société guinéenne comme s’il se trouve dans une jungle, il est dans une société organisée. »
A-Bol pour Billetdujour.com