Nous nous posons cette préoccupation, évidemment: jusqu’à quand? Puisqu’en réalité et sûrement bon nombre d’observateurs avertis vont le confirmer, en Guinée le projet ou la politique qui émane le plus souvent des administrateurs publics ne sont qu’éphémère.
Les citoyens en savent déjà et n’en soucis guère d’ailleurs, si des agents de sécurité ou leurs supplétifs de la police communale sont envoyés à leur encontre. Ils ne vont jamais obtempérer, ils se disent dans sous peu, l’effervescence va tomber et ils pourront revenir sans crier grâce.
Sinon, ce déguerpissement au niveau de la passerelle qui jouxte la cour de la grande mosquée Fayçal sur l’autoroute, reste à ce que nous savions une énième. On ne peut pas compter, pour écrire en français simple. Des administrateurs des différents régimes se succèdent, mais c’est la même routine.
À ce jour, l’endroit est déserte, mais pour combien de temps. Pour beaucoup, dans moins de quatorze jours, elle sera encore envahi par des abris de fortune. Au grand dam de la beauté de la ville, qui traine une image jusqu’ici moyenâgeuse.
A-Mantcho pour Billetdujour.com